VOILE : LA SOLITAIRE DU FIGARO – Victoire impériale de Xavier MACAIRE !
Il faisait partie des marins attendus aux avant-postes.
Il n’a pas déçu. Au terme de 3 jours 14 heures 30 minutes 21 secondes de course (avant jury), Xavier Macaire (Groupe SNEF) vient de s’imposer avec panache à Lorient, ville d’arrivée du premier acte de cette 52e Solitaire du Figaro.
Pierre Quiroga (Skipper Macif 2019) a coupé la ligne d’arrivée de l’étape 1 de La Solitaire du Figaro en 2e position à 09:14:36.
Tom Laperche (Bretagne – CMB Performance) a coupé la ligne d’arrivée de l’étape 1 de La Solitaire du Figaro en 3e position à 09:55:25.
Classement de la 1ère étape Saint-Nazaire / Lorient (avant jury) :
1. Xavier Macaire – Groupe SNEF : 08h 27 minutes 21 secondes
Temps de course. : 3j 14h 30min 21sec
Distance parcourue : 721.87 nm
2. Pierre Quiroga – Skipper Macif 2019 : 09h 14 minutes 36 secondes
Temps de course : 3j 15h 17min 36 sec à 0j 0h 47min 15 sec du premier
Distance parcourue : 722.29 nm
3. Tom Laperche – Bretagne – CMB Performance : 9h 55 minutes 25 secondes –
Temps de course : 3j 15h 58min 25sec à 0j 1h 28min 4 sec du premier
Distance parcourue : 725.63 nm
Xavier Macaire (Groupe SNEF) : « Quelle étape ! Elle était conforme à ce que l’on nous avait promis. C’était une belle étape. Ça a commencé à se jouer dans la nuit de lundi à mardi, après Rochebonne. Après, j’ai continué à grappiller, je me suis donné à fond, je n’ai pas regardé dans le rétroviseur avec l’objectif d’aller toujours plus vite. Ça a bien marché ! J’ai eu une petite frayeur après la bouée Farallones : c’est parti au près, moi j’étais un peu plus bas que le paquet de derrière. Ils ont commencé à lofer, je me suis demandé si ça allait passer mais j’ai réussi à me repositionner. Avec les zones interdites, ce n’était pas évident non plus, au niveau des timing avec les bascules de vent… Mais finalement ça s’est bien passé. J’étais super à l’aise sous spi sur la descente, hyper en phase avec le bateau, c’était génial. Ça s’est joué sur la vitesse, j’étais vraiment rapide au portant. Après, au près, je n’étais pas au contact donc dans ces cas-là, on ne sait pas trop si c’est le système météo ou si ma vitesse était vraiment meilleure. Maintenant il faut garder la tête froide, ce n’est que le début ! Il va se passer encore plein de choses sur les prochaines étapes. Je vais me concentrer sur la suite, bien me reposer, refaire un check du bateau. Il y a de l’écart avec les autres, tant mieux, mais je reste surtout concentré sur la suite. »