INSTITUTIONNEL : Classement 2024 des sportifs, les Manaudou tout en haut du podium !
Les « Manaudou » s’imposent en haut du podium des athlètes les plus sexy.
Le classement des athlètes les plus sexy de l’année révèle un phénomène remarquable : la domination des nageurs, et plus particulièrement de la fratrie Manaudou.
- Florent Manaudou arrive ainsi en tête du classement des athlètes masculins avec 16% des suffrages (17% des voix masculines et 15% des voix féminines), devançant nettement d’autres sportifs médiatiques comme les footballeurs Antoine Griezmann (12%) ou Olivier Giroud (11%).
- Côté féminin, sa sœur Laure, pourtant retirée des bassins depuis des années, domine également le classement avec 16% des voix (18% des hommes et 13% des femmes), loin devant des athlètes comme Pauline Ferrand-Prévot (10%), championne olympique de VTT cross-country au dernier JO de Paris 2024.
Le point de vue sur l’étude : Cette double domination des Manaudou tient probablement au fait que la natation est un des sports où le corps des athlètes est le plus dénudé : les nageurs évoluant dans une tenue minimale mettant en valeur leur musculature dans un contexte aquatique favorisant une certaine érotisation des corps… À cela s’ajoute un palmarès exceptionnel qui leur confère une forte notoriété tout en nourrissant une aura de « winners » particulièrement attractive.
Griezmann, Giroud, Renard : les stars du football occupent parmi les premières places du classement des sportifs les plus sexy
Sport le plus suivi dans le pays, le football est générateur d’une forte exposition télévisuelle – notamment lors des Coupes du Monde – sans doute pas étrangère aux forts niveaux de sex-appeal observés pour différents footballeurs.
- Chez les hommes, Antoine Griezmann (12% au global, 12% des hommes et 13% des femmes) et Olivier Giroud (11% au global, 12% des hommes et 11% des femmes) occupent les deuxième et troisième place du podium. Mais malgré une exposition médiatique en retrait, ils arrivent largement devant la star mondiale Kylian Mbappé qui ne recueille que 5% des suffrages (4% des hommes et 6% des femmes).
- Du côté féminin, le phénomène est aussi perceptible avec Wendy Renard qui obtient un score honorable de 8% (7% des hommes et 8% des femmes) la classant dans le top 5 des sportives les plus sexy, alors même que la médiatisation du foot football féminin reste encore limitée par rapport à d’autres activités sportives.
Le point de vue sur l’étude : Cette hiérarchie du désir envers les joueurs de football suggère donc que leur potentiel de séduction se construit sur des critères plus complexes que la simple exposition médiatique dont bénéficie tous les grands stars de ce sport. Mettant notamment en valeur ceux qui cultivent une image sophistiquée (couvertures de magazines, publicités mode), ce classement du sex-appeal dans le football obéit donc à des règles distinctes de celles régissant la reconnaissance sportive.
Mélanie de Jesus dos Santos s’impose quand à elle comme la deuxième athlète la plus sexy aux yeux d’une gent masculine qui valorise toujours la jeunesse et la grâce
- Occupant la deuxième place du classement des sportives les plus séduisantes (10%), la gymnaste de 24 ans voit son sex-appeal salué aussi bien par les hommes que par les femmes dans un sport il est vrai de longue date investi par les femmes qui met en avant leurs formes et plus largement des qualités dites « féminines » comme la grâce ou la minceur.
- A l’inverse, les athlètes pratiquant des sports plus physiques ou de contact obtiennent des scores significativement plus faibles : Estelle Mossely (boxe) ne recueille que 2% des suffrages masculins, tandis que Sandrine Gruda (basket) plafonne également à 2%. Force est donc de constater que les femmes ont toujours un risque d’écorner leur féminité à investir des sports d’affrontement qui impliquent une force physique culturellement associée à la masculinité.
Le point de vue sur l’étude : Cette distribution des votes suggère une persistance des stéréotypes de genre dans l’appréciation du corps des athlètes, symptomatique d’une sexualisation des corps des sportives de haut niveau, notamment dans des activités nautiques ou artistiques mettant en avant leurs formes et plus largement des qualités dites « féminines » comme la grâce, la minceur ou le glamour.