CYCLISME : Les organisateurs de courses cyclistes face à des défis majeurs en 2024
Le cyclisme est ancré dans la vie et les organisateurs affrontent en ce début de saison 2024 les tensions sociales observées dans nos sociétés.
Les grèves des agriculteurs dans différents pays d’Europe impactent par exemple l’organisation des courses cyclistes, avec le redéploiement des forces de l’ordre qui ne sont plus disponibles pour assurer l’encadrement des courses.
La Vuelta a Andalucia – Ruta del Sol (Espagne) n’a pas pu se disputer comme initialement prévue (seul le contre-la-montre individuel s’est couru, au lieu des 5 étapes programmées) alors que la première étape de l’Étoile de Bessèges a été annulée pour les mêmes motifs. L’ouverture des Classiques en Belgique a nécessité de leur côté de nombreuses réunions de travail avec les syndicats des agriculteurs en amont pour ne pas bloquer les routes.
« Plus que jamais, les routes sont le terrain d’expression des coureurs et des organisateurs, et elles ne nous appartiennent pas » Les manifestations à caractère politique sont également un facteur à prendre en compte pour le bon déroulé de nos épreuves. Les courses cyclistes offrent en effet une tribune médiatique pour faire entendre les revendications et le risque d’interruption des courses est réel.Le changement climatique est également un élément qui impacte les courses. On l’a vu en ce début de saison, lors de l’UAE Tour avec l’aménagement de parcours pour cause de conditions météorologiques défavorables, ou lors du Tour d’Oman où plusieurs étapes ont été modifiés. Une étape a même été entièrement révisée.
Voici donc le quotidien des organisateurs qui doivent intégrer toutes ces contraintes dans leur métier. Le Comité directeur de l’AIOCC reste en soutien des organisateurs, le fondement de l’AIOCC étant la solidarité entre les membres.
SOURCE : Newsletter #20 – les défis de la saison 2024 pour les organisateurs