AUTOMOBILE : Le marché de l’automobile toujours en difficulté, situation région par région
Très fortement affecté en 2020 et 2021 par la crise sanitaire, le marché de la vente de voitures neuves aux particuliers en France a connu un nouveau recul de quelque 7,3% en 2022 pour s’établir à 1,58 million d’unités.
Très loin des 2,26 millions de voitures neuves immatriculées en 2019. Toujours à l’œuvre, la pénurie de semi-conducteurs continue de perturber la production, entrainant de gros retards dans les livraisons. Assombrissant un horizon déjà morose, le déclenchement de la guerre en Ukraine en février et la flambée de l’inflation au cours des douze derniers mois ont également contribué à l’attentisme des potentiels acheteurs. Afin de dresser un panorama complet des immatriculations de voitures particulières neuves en France, l’agence spécialisée en data Flashs et le site cartegrise.com se sont une nouvelle fois associés pour mettre à jour l’outil dynamique (code source sur demande pour intégration à vos articles) qui permet de visualiser et comparer leur évolution depuis 2018 à l’échelle nationale, régionale et départementale.
Situation par régions et départements
En 2022, aucune région métropolitaine n’échappe à la baisse. Seuls les DOM-TOM enregistrent une légère hausse de 2% des immatriculations par rapport à l’année dernière, portés par une augmentation de 10,9% enregistrée en Guadeloupe.
Dans le détail, les territoires les plus impactés par la chute des ventes l’an passé sont les Hauts-de-France (-11,2% par rapport à 2021), Bourgogne-Franche-Comté (-10,2%) et Centre-Val de Loire (-9,3%). Ceux qui résistent le mieux sont la Normandie (-3,4%), les Pays de la Loire (-4,4%) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (-5,6%). Les chiffres sont d’autant plus frappants lorsqu’on les compare à l’avant Covid-19. Ainsi, 318 964 véhicules avaient été immatriculés dans les Hauts-de-France en 2019 contre seulement 185 326 l’an dernier, soit 133 638 unités de moins. Avec une baisse de quelque 41,9% en 4 années pleines, les Hauts-de-France sont la région métropolitaine la plus fortement impactée. Suivent la Normandie (- 35,1%) et Bourgogne-Franche[1]Comté (-34,3%).