EQUIPEMENT : Prioriser le réseau public de distribution d’électricité
Plan de sobriété énergétique du Sport présenté par Amélie OUDEA-CASTERA.
JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMPIQUES 2024
PRIORISER LE RÉSEAU PUBLIC DE DISTRIBUTION D’ÉLECTRICITÉ ET SUPPRIMER L’UTILISATION D’ÉNERGIE FOSSILE POUR LES SOLUTIONS TEMPORAIRES DE SECOURS
Afin de renforcer la fiabilité du réseau électrique alimentant les sites des Jeux Olympiques et Paralympiques, une analyse a été réalisée sur toutes les installations. Grâce à son partenaire ENEDIS, l’ensemble des sites de Paris 2024 sera raccordé au réseau de distribution électrique. EDF fournira 100 % d’électricité issue d’énergies renouvelables pour les Jeux. Paris 2024 génère déjà, pour les besoins du siège du comité PULSE, sa propre électricité avec la pose de panneaux photovoltaïques sur son toit, couplée à la fourniture d’une électricité éolienne française et tracée.
Certains sites bénéficieront, par ailleurs d’un second raccordement en vue de renforcer le rôle du réseau :
• En Île-de-France, le Poste Source Ampère, situé en a fait l’objet d’un renforcement en vue de l’installation du Village des Athlètes à Saint-Denis qui accueillera les 15 000 sportifs durant les Jeux, et bien au-delà pour ce nouveau quartier qui, dès 2025, offrira à la fois une capacité de logements (plus de 6 000 habitants) mais aussi de bureaux (6 000 salariés).
• Si 25 % de la puissance électrique d’un événement comme les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 est consacré aux usages de diffusion médias, ces derniers seront, pour la première fois dans l’histoire des jeux, entièrement alimentés par le réseau électrique.
Ces raccordements laisseront ainsi un héritage durable aux territoires. Ils permettront la réduction significative de besoins en électricité temporaire, ce qui améliorera la performance environnementale des événements à venir et réduira fortement les nuisances pour les riverains. En outre, la sobriété énergétique, la réduction des émissions de gaz à effet de serre ainsi que la lutte contre la pollution de l’air passent également par l’abandon de l’usage des groupes électrogènes carbonés dans le secteur de l’événementiel. Selon les experts du secteur, et à titre illustratif, la consommation d’un stade opérant 100 % en groupe électrogène pour un match de Ligue 1 équivaut à celle de 200 voitures faisant un Paris[1]Marseille. Alimenter un grand évènement par le réseau permettrait de réduire les émissions de CO2 significativement en comparaison à une alimentation par groupe électrogène.

















