VOLLEY-BALL : NRMV – Fulvio BERTINI, quatre ans en or !
Arrivé à la tête de l’équipe professionnelle en 2017, Fulvio Bertini quitte le NRMV à l’issue de cette saison.
L’Italien de 40 ans, qui aura marqué le club de son empreinte, revient sur ses quatre années passées sur les bords de la Loire.
Après celle de Martin Demar, resté sur le banc du NRMV de 2009 à 2017, une nouvelle page se tourne pour le club nantais, avec le départ de Fulvio Bertini, qui avait succédé au Tchèque il y a quatre ans. « Dans l’histoire du Nantes Rezé Métropole Volley, on n’a eu que très peu de coachs, ce qui signifie qu’ils restent longtemps et que ça leur laisse le temps de bien se familiariser avec le projet du club et d’exprimer tout leur potentiel, souligne le président Thierry Rose. Les deux derniers que nous avons eus, Martin Demar et Fulvio Bertini, ont marqué l’histoire du club, Fulvio de manière plus structurelle, parce qu’il nous a apporté toute son expérience italienne, tout ce qui permet à un club d’évoluer dans le monde professionnel, avec un staff médical, des statisticiens, une veille sportive… Il a également su faire des paris dont nous sommes très contents en mettant en lumière des jeunes qui sont aujourd’hui promis à un bel avenir. Et sur le plan humain, Fulvio est quelqu’un d’une très grande richesse, avec qui c’est toujours un grand plaisir de discuter. »
Sous la houlette du natif de Pise, le NRMV a clairement franchi un pas, grâce au travail collégial mené avec les dirigeants : « Quand je suis arrivé, on a mis en place tous ensemble un projet pour faire grandir le club, confirme Fulvio Bertini. Ma première saison, nous n’étions pas douze à l’entraînement, c’était difficile d’organiser des oppositions six contre six, j’étais seul avec Dominique (Amans, le manager général), sans adjoint, le staff médical n’était pas structuré comme il l’est maintenant, on n’avait pas la salle de musculation à Dugast, c’était difficile de trouver des créneaux d’entraînement en dehors du matin, beaucoup de choses ont évolué depuis. Tout ce travail de l’ombre nous a permis d’obtenir des résultats incroyables pour un club qui a toujours eu un des plus petits budgets de Ligue A. »
Effectivement, après avoir assuré le maintien lors de la première saison de l’Italien sur le banc, le NRMV va se qualifier deux fois de suite pour les play-offs (non disputés l’année dernière pour cause de Covid) et décrocher la deuxième qualification européenne de son histoire grâce à sa cinquième place finale en 2020. « Je regrette un peu notre parcours européen qui s’est arrêté trop vite (élimination en 16e de finale face à Cannes, seul le match aller a pu être joué), à cause du Covid, nous n’avons pu jouer que le match aller, c’est dommage de ne pas avoir pu continuer l’aventure, mais je retiendrai plus le chemin qui nous a permis de participer à cette Challenge Cup qui, lui, aura été formidable. »
Et notamment ce qui restera sans doute comme le moment le plus fort des quatre ans passés par Fulvio Bertini à Nantes, le fameux match de la 22e journée de la saison 2019/2020 de Ligue A à la Trocardière, avec à l’arrivée un record de spectateurs dans l’histoire du Championnat de France (4428) et une renversante victoire 3-2. « Cette saison aura été particulière pour moi, à la fois pour des raisons sportives et personnelles et effectivement, ce match restera sans doute le moment qui m’aura procuré les plus fortes émotions au cours de ces quatre ans », confirme le technicien.
Thierry Rose ajoute : « On savait qu’il vivait sur le plan personnel des épreuves difficiles, et malgré cela, il a tenu son poste toute la saison et sur ce match en particulier qui était pour nous hyper important, sur le plan événementiel et de la notoriété. Et à l’arrivée, les gars ont livré un incroyable combat de trois heures. Quand on voit les photos au moment de la balle de match, la libération des gens autour de Fulvio, c’était magnifique, je garderai toujours cette image en tête. »
Des images de ses quatre ans à la tête de l’équipe professionnelle, Fulvio Bertini en gardera bien d’autres, mais ce qu’il retient également, ce sont les nombreuses rencontres : « On parle souvent des résultats, mais il ne faut pas oublier les personnes au sein et autour du club qui nous ont aidés à obtenir ces résultats incroyables. Je tiens à toutes les remercier, en premier lieu les dirigeants qui m’ont proposé de prendre en main l’équipe et m’ont accompagné pendant ces quatre ans : Dominique (Amans), Christophe (Guégan, ex co-président) et Thierry Rose ; je pense aussi aux bénévoles, au staff technique et médical, à Morgane (Le Gall, en charge de la communication), et aux joueurs bien sûr. Tous les bons souvenirs que je garderai sont aussi fortement liés à toutes ces personnes. Il y a forcément un peu de tristesse au moment de les quitter, mais ça fait partie de la vie professionnelle et je suis persuadé que ce changement va aussi me faire évoluer d’un point de vue humain. » ???? ??????. ?????? ?? ????? !