RUGBY : RCT, l’édito dominical : « Et, si nous rêvions »…
Et si nous rêvions …
Et oui, vraiment mariole pour un supporter toulonnais où d’ailleurs certainement, d’être puni, privé de son rugby, de son club, de ce qui nous anime depuis le dernier biberon et je crois que c’est là que nous mesurons toute l’importance que cette balle mal foutue tient dans notre existence, du cœur au teston, l’habitude est devenue une passion et la passion une habitude.
Le maillot, le fanion, le plaisir, la folie, ils sont tous rangés dans le tiroir de notre impatience, ils ne comprennent plus, comment peut-on les délaisser ainsi, les abandonner à leur solitude, comme nous ils sont malheureux mais comme nous ils savent qu’un jour, bientôt, demain tout s’ouvrira en grand, en géant, qu’un éclair rouge monstrueux détonnera dans une nuit trop longue et bien trop noire et nous serons tous ensembles, par milliers pour revivre un nouveau bonheur.
Alors pour l’instant, pour ceux qui en ont le loisir, la télé nous diffuse des matchs du passé, pleins de souvenirs inoubliables, de joueurs magiques, peut-être que comme moi tu t’es surpris à rêver, alors déconfine-toi les cervelles et commence le voyage dans ces moments qui ont écrit la légende de Mayol, vers ces maitres de l’Ovale toulonnais ou qui le sont devenus le temps de combler nos désirs, notre fierté ou plus simplement faire de nous des vrais supporters rouges et noirs.
Revoir jouer tous ces minots d’ici et de tant de pays, tous ceux qui ont divinisé le maillot empampillé, imaginer une équipe réunissant ces demi dieux aux crampons de platine, oui, les voir jouer dans un RCT intemporel, un moment de délire, la raison est vaincue mais le cœur se régale.
Bientôt l’épopée reprendra son chemin, souhaitons que notre club garde sa superbe traditionnelle et que la nostalgie ne frappe pas à la porte des vestiaires car nous n’oublierons jamais toutes ces années folles, merveilleuses, qui nous ont fait plonger dans une mare de larmes de bonheur.
Bientôt, le Pilou-Pilou, notre langue nationale, mondiale, le patois de Besagne ….