VOLLEY BALL – TQCE : Ça commence maintenant pour les Bleues
L’équipe de France féminine entame mercredi le tournoi de qualification pour le championnat d’Europe 2019, avec un duel contre le Danemark à Belfort (18h)…
Un rendez-vous déjà très important pour les joueuses d’Emile Rousseaux sur la route des Jeux Olympiques 2024.
Ça y est, c’est parti ! Après un été studieux, qui a débuté en mai-juin avec la Golden European League et les Jeux Méditerranéens, l’équipe de France féminine va disputer durant ce mois d’août quatre rencontres de qualification pour le championnat d’Europe 2019. C’est la première étape importante pour le nouveau sélectionneur, le Belge Emile Rousseaux, à qui a été confié les clés du projet féminin Génération 2024, avec en ligne de mire les Jeux Olympiques de Paris. Réunies depuis le 17 juillet, les Bleues ont d’abord pu se rôder en amical contre le Cameroun (3-1, 3-0), avant un déplacement en République tchèque marquée par trois matchs riches en enseignements (2-2, 2-2, 1-3). Depuis une dizaine de jours, le groupe est à l’œuvre à Belfort pour la dernière ligne droite avant le TQCE, et ce match face au Danemark mercredi au Phare (18h).
« On a bien travaillé durant cette préparation, estime Félix André, l’entraîneur adjoint des Bleues. « On est encore en phase de construction et de travail avec l’arrivée d’un nouveau coach qui a changé les systèmes de jeu. On avait implanté quelques bases avec Laurent Delacourt en amont, mais on a changé quelques points avec l’arrivée d’Emile. Ça c’était plutôt bien passé en République tchèque, on était satisfait de voir que le niveau était homogène. Ça s’est confirmé durant le stage à Belfort. On a vraiment pris la mesure de l’évènement : c’est l’objectif principal de l’été, se qualifier, et les filles ont continué à bosser d’arrache-pied pour faire les choses proprement, pour que tout le monde tire son épingle du jeu. Le groupe France est large, il y aura des titulaires et des remplaçantes, mais à l’entraînement ça ne se ressent pas. On travaille dur. »
« Le principal adversaire que nous devons combattre, c’est nous-mêmes »
Avant ces quatre rencontres du mois d’août (il y en aura deux autres à disputer en janvier prochain), le mot d’ordre est assez clair : humilité et ambition. C’est escortées par ces valeurs que les Bleues doivent entamer leur (longue) route vers les Jeux Olympiques de Paris. « C’est important de se qualifier parce qu’on commence la préparation en vue des JO 2024, confirme la passeuse Oriane Amalric. « On veut jouer une compétition internationale de bon niveau dès la saison prochaine. » Même son de cloche du côté de l’autre passeuse, Nina Stojiljkovic: « Il faut absolument aller au championnat d’Europe, c’est le prochain cap à passer. Une étape qu’il ne faut absolument pas rater pour voir où on se situe au niveau européen déjà. »
La centrale Christina Bauer, qui apportera son expérience au sein d’un groupe très jeune, ne peut que confirmer : « J’ai disputé quatre fois le Championnat d’Europe, c’est une super expérience. C’est très important d’avoir cet objectif en tête de se confronter aux meilleures équipes, c’est motivant pour s’entraîner tous les jours. Il faut avoir des objectifs précis pour se motiver, l’objectif est de terminer premier et de se qualifier. »
Cette poule D, composée de la France, du Danemark, de la Géorgie et du Portugal, ne paraît pas insurmontable pour les Bleues. Mais le sélectionneur se charge bien de rappeler à ses joueuses un certain devoir de prudence. « On a joué les qualifications du Championnat du monde, on n’a pas gagné un match, rappelle Emile Rousseaux. Il faut travailler, combattre, pour se respecter à nos yeux d’abord. Aujourd’hui, on a intérêt à avoir beaucoup d’humilité et encore plus de détermination, ce n’est pas parce qu’on porte le maillot de l’équipe de France qu’on va dominer les nations dans notre zone ou même dix places derrière nous, on n’a pas d’autre choix que la détermination, l’engagement, l’optimisme, bosser, changer certains comportements culturels. Vous ne m’entendrez pas dire que c’est une poule à notre portée, le principal adversaire que nous devons combattre, c’est nous-mêmes. »
Les Bleues abordent donc avec précaution ce rendez-vous de mercredi face au Danemark.« C’est une équipe assez jeune, même très jeune, observe Félix André. Ils ont renouvelé leur équipe par rapport au tournoi de qualification mondial qui a eu lieu l’année dernière. C’est une équipe nouvelle, avec quelques joueuses de bon niveau, notamment une poste 4 et une pointue de qualité, et aussi un jeu par le centre intéressant. On respecte beaucoup cet adversaire. »
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TQCE, mode d’emploi :
Le tournoi de qualification pour le Championnat d’Europe se dispute sous la forme d’une poule de quatre équipes, avec matchs aller-retour, donc six au total, dont les deux premières gagneront leur billet pour le Championnat d’Europe 2019 qui aura lieu dans quatre pays : Hongrie, Slovaquie, Pologne et Turquie, où se dérouleront demi-finales et finales.
La poule qualificative de la France est composée du Danemark, de la Géorgie et du Portugal. Les Bleues recevront le Danemark le 15 août à Belfort (18h), iront ensuite au Portugal le 19, retrouveront Belfort le 22 pour accueillir la Géorgie (20h) qu’elles affronteront de nouveau le 26, à Tbilissi. Les qualifications s’achèveront début janvier avec la réception du Portugal et un déplacement au Danemark.