VOILE : IWSA WingFoil Racing World Cup Series – Qui est Mathis GHIO, triple champion du monde de WingFoil ?
Il n’a que 22 ans, il est élève en école d’ingénieur, et vient de décrocher son 3e titre mondial en WingFoil, la discipline la plus en vogue du moment !
Mathis Ghio est l’une des pépites de la voile française et l’a démontré cette semaine encore lors de la dernière étape de la Coupe du monde de WingFoil Racing au Brésil, devenant le premier sportif triple champion du monde de la discipline !
Un parcours exemplaire
Mathis a un parcours qui pourrait en impressionner plus d’un ! Né à Marseille, il a commencé la voile à 5 ans en Optimist avant de découvrir le windsurf à 8 ans. Adolescent il devient accro au foil et ses sensations grisantes et s’engage alors corps et âme dans toutes les disciplines du foil. Le bac en poche, Mathis entame des études d’ingénieur à Lyon. En 3 ans, en plus de ses études exigeantes à l’INSA, le jeune rider s’impose comme une figure montante du wingfoil, discipline en plein essor. Ce 3ème titre mondial témoigne inéluctablement d’un travail acharné mêlé à une passion décuplée pour le WingFoil.
Inédit : 3 Titres mondiaux consécutifs
Samedi, se sont déroulées les finales de la Coupe du monde de WingFoil Racing à Jericoacoara au Brésil, la Mecque des Wingsurfeurs. En effet, situé proche de l’équateur, Jericoacoara promet de belles chaleurs toute l’année et est surtout réputée pour sa brise hivernale.
Champion du monde en titre, Mathis est arrivé au Bresil en pole position pour remporter un troisième titre mondial consécutif, même si le rider polonais Kamil Manowiecki n’a cessé de mettre en danger son partenaire d’entraînement. Mais au therme d’une semaine difficile et à seulement 22 ans, Mathis Ghio, peut être fier d’avoir remporté les trois titres mondiaux masculins depuis le début de la discipline.
Mathis Ghio, champion du monde de WingFoil 2024 : « Nous venons de terminer le circuit qui se compose de cinq compétitions. J’ai fait un excellent début de saison avec trois premières places sur les trois premières étapes dont un titre de champion d’Europe. J’ai toujours été bien placé avec un niveau et une vitesse supérieure aux autres riders. Mais le niveau s’est resserré et je me suis retrouvé sous pression sur la 4e étape. En Sardaigne, je savais que je pouvais assurer le Titre dès l’avant-dernière étape. Cela n’a pas été facile mais je l’ai fait. Puis, cette semaine au Brésil, pour la dernière étape, il fallait juste assurer ! On n’a pas eu le vent espéré. Cela a été très léger et nous n’avons pu faire que trois jours de course. Mais finalement avec une 3e place ici, je valide mon Titre de champion du monde. Le scénario se répète : je fais toujours un excellent début de saison puis, je me fais un peu rattraper par les autres riders. Le niveau augmente chaque année. Cela n’a rien à voir avec ce que l’on faisait il y a trois ans. Ça fait plaisir de voir que notre sport évolue de cette manière. Je suis le seul à avoir trois Titres consécutifs… c’est énorme ! Je suis content de conserver ce niveau et ce Titre encore cette année. Maintenant je vais retourner à l’INSA (école d’ingénieur) pour un bon bloc d’études et rattraper mes absences ».