EQUIPEMENT : ZETA, 3 ans de grands pas pour une mode plus éthique
Zèta, la 1re marque de basket zéro déchet, 100 % recyclée & vegan, fête ses 3 ans !
Une réussite qui a du sens et fait sens, à l’heure où l’industrie de la mode est prise entre le modèle économique de la fast fashion et l’indispensable quête de durabilité. Née d’une proposition aussi originale qu’inédite, celle de ressusciter des déchets en objets de design et de confort, Zèta a vendu 30 000 paires de sneakers depuis son lancement, ce qui a permis de valoriser 90 tonnes de détritus et d’économiser 270 tonnes de CO2.
Comme le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas, nous pouvons tous agir, en consommant mieux, en gaspillant moins.
Une réponse éthique à la fast fashion
« Produire moins, mais mieux ». C’est la promesse de la slow fashion, un nouveau modèle de production et de consommation écoresponsables, une nouvelle manière aussi de penser chaussures et vêtements, conçus pour durer et résister à la vie. Le mouvement émerge, et c’est peu dire qu’il y a urgence : le secteur de la mode émet chaque année 4 milliards de tonnes de GES, représente 20 % de la pollution des eaux mondiales et génère à lui seul 20 à 35 % des rejets de microplastiques dans les océans, soit plus de 500 000 t/an[1] !
Fondée en 2020 par Laure Babin, Zèta incarne cette prise de conscience. Sa différence : revaloriser l’existant pour proposer la première basket zéro déchet, 100 % recyclée & vegan ! De la tige aux semelles jusqu’au carton d’emballage, tout, absolument tout, est récupération, réutilisation et réinvention. Zèta fait du beau utile avec des déchets, en somme. Les fournisseurs eux-mêmes sont choisis avec soin, en circuits courts, selon la distance qui les sépare de l’atelier.
Les chiffres d’une réussite commerciale et écologique
Grâce à cette proposition de valeur unique, Zèta s’est imposée en quelques années comme une référence sur le marché de la chaussure éthique. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Depuis son lancement, la marque a multiplié ses ventes par 3 pour atteindre les 30 000 paires de baskets écoulées en juillet 2023.
Le succès est commercial, mais aussi écologique. À raison d’un coût carbone par paire inférieur de 60 % par rapport à une paire de baskets classiques (6 kg CO2-eq. contre 15 kg CO2-eq), la start-up a d’ores et déjà permis d’économiser 270 tonnes de CO2 en seulement 3 ans d’existence. 90 tonnes de détritus ont par ailleurs été valorisées, dont 10 tonnes de déchets de raisin et 15 tonnes de plastiques.
Cap sur l’avenir
Et ce n’est qu’un début ! Zèta nourrit de grandes ambitions pour la suite, qui trouveront une matérialisation dès cette seconde moitié 2023 avec l’ouverture très prochaine d’une première boutique en physique et le lancement d’un modèle anniversaire inédit. Le mouvement « clean fashion » est en marche. C’est désormais au consommateur, en bout de chaîne, de choisir quel modèle il souhaite encourager.
Laure Babin, fondatrice de Zèta, conclut : « Connaître un tel succès après seulement 3 ans d’existence est une fierté et une grande source de motivation. Il démontre que notre rapport à la consommation change, qu’une prise de conscience vis-à-vis de l’épuisement des ressources, du gaspillage et de la production de déchets s’opère dans la société. Zèta permet de trouver chaussure à son pied de manière écologique et de revaloriser des détritus qui, ainsi, ne finiront ni dans nos poubelles ni dans la nature. »
À propos de Zèta :
Lancée en septembre 2020 par Laure Babin, Zèta a une mission : réduire l’empreinte environnementale de la confection des baskets en veillant à avoir l’impact le plus faible possible sur l’environnement et l’Homme. Café, Maïs, Marc de raisin pressé, bouchons de liège et bouteilles en plastiques revalorisées… les baskets Zèta sont entièrement fabriquées à partir de matériaux recyclés et recyclables. Des semelles aux lacets, chaque partie des baskets respecte ainsi l’éthique végan. Trois ans après sa création, Zèta s’impose parmi les marques indépendantes leaders du marché des baskets éco-responsables