VOILE : Vendée Globe – Jérémie BEYOU au rendez-vous de l’Atlantique Sud
La flotte de ce 10ème Vendée Globe n’a pas été épargnée en cette deuxième semaine.
Un coup d’accélérateur, un Pot-au-Noir exigeant pour les organismes, une bataille en tête de course qui redouble d’intensité. Face aux conditions et à l’adversité, Jérémie Beyou est constant dans l’effort et reste aux avant-postes à l’entrée de l’Atlantique sud. Ce vendredi après-midi à 15 heures, il pointait à la 7e place à près de 50 milles du leader.
Jérémie Beyou fidèle à lui même fait preuve de régularité et de ténacité tout en veillant à préserver sa monture. Le skipper Charal est un habitué du ‘top 10’ depuis le départ, toujours bien placé parmi les favoris et même quand les conditions météos ne facilitent pas la tâche de la tête de flotte.
Dans le Pot-au-noir, « compliqué de prévoir une trajectoire »
Pour autant, il y avait de quoi perdre la tête ces derniers jours. Entre les Canaries et le Cap-Vert, la course s’est transformée en une bataille de position à cause de grandes zones sans vent qui barraient la route de la flotte. Jérémie a tenu bon avant de pouvoir faire enfin parler sa vitesse en début de semaine. Des moyennes autour des 25 nœuds, des pointes autour de 30 nœuds et l’impression, surtout, d’appuyer sur l’accélérateur. « On est sur mer plate, le bateau avance facilement, c’est hyper agréable », savoure Jérémie.
C’est donc à pleine vitesse que le skipper de Charal s’est ensuite positionné pour un autre passage clé, le Pot-au-Noir. Sa traversée a duré près de 24 heures, entre mercredi et jeudi. « Il était très large avec d’énormes masses nuageuses qui bougeaient beaucoup et de la pluie, c’était compliqué de prévoir une trajectoire », reconnaît Jérémie. Le vent s’est aussi avéré particulièrement capricieux. « Il tournait dans tous les sens et puis il y avait de fortes variations, en passant parfois subitement de 0 à 30 nœuds ».
« Un ascenseur à ne pas rater »
Jérémie est parvenu à rester au contact des leaders. Cet après-midi, il pointe à 53,4 milles du leader, un écart stable et infime surtout après plus de 3000 milles parcourus (5556 km) malgré un choc au genou lors d’une manoeuvre, le skipper toujours très engagé préfère se projeter sur la suite. « On va essayer d’attraper la petite dépression qui arrive du Brésil pour s’échapper avec, explique le marin. C’est vraiment important, c’est un peu un ascenseur à ne pas rater ». Un objectif qui pousse à tout donner. Il n’empêche, Jérémie n’a pas manqué de s’offrir un « petit coup de champagne » après son passage de l’équateur jeudi soir. Il l’a franchi précisément à 22 h 19 (heure française) après 11 jours 11 heures et 17 minutes en mer. Ça redonne le sourire à Jérémie : « je l’ai passé quelques fois mais c’est la première fois de mon bateau, Charal2. C’est pour lui que j’ai trinqué ! »
“La Quête d’une vie” disponible en intégralité le 9 novembre | CHARAL – YouTube
Cette série documentaire imaginée par Charal de 6 épisodes inédits aborde les coulisses et les métiers de l’ombre du Charal Sailing Team derrière son marin Jérémie Beyou, l’épaisseur humaine derrière la performance sportive : chacun des épisodes explore non seulement le défi personnel de Jérémie, marin chevronné et parmis les favoris de cette édition, mais aussi l’effort collectif de l’équipe qui l’entoure – des ingénieurs aux routeurs météo – pour qui la performance de l’IMOCA Charal 2 et la réussite du skipper sont un engagement de chaque instant.
À PROPOS DE CHARAL
Depuis plus de 30 ans, Charal propose le meilleur de la viande de bœuf aux Français. La marque s’est toujours attachée à faire parler les 3 piliers de son ADN – Qualité, Innovation, Communication – et à proposer des produits 100% français qui s’inscrivent dans leur quotidien. En tant que marque leader, pionnière et engagée, Charal place le plaisir et la satisfaction au cœur de l’expérience consommateur. En 2017, la marque choisit de capitaliser sur ce qu’elle nomme le plaisir essentiel d’une bonne viande. Ainsi elle valorise à la fois la force physique en tant que bénéfice nutritionnel, et la force mentale en tant que bénéfice émotionnel lié à la dégustation… ces deux forces trouvant chacune leur place dans la signature « Vivons Fort ».