AUTOMOBILE : Autodiva met à l’honneur la Formule 3
Encore porté par une forte augmentation du nombre de visiteurs en 2023, le Club des 3A, organisateur historique d’Époqu’auto, a une nouvelle fois augmenté la surface d’exposition du salon.
En premier lieu pour satisfaire les exposants fidèles au salon depuis de nombreuses années, notamment les marchands et les clubs, qui voulaient plus de place pour mettre en valeur leur plateau. Mais aussi pour répondre favorablement aux demandes, toujours plus nombreuses, de ceux qui souhaitent être accueillis à leur tour.
UN ESPRIT DE COMPÉTITEUR
Aux lignes épurées, arrondies ou sculptées qui ont fait rêver les esthètes, l’histoire de l’automobile a de tout temps associé la soif de puissance sans laquelle la compétition n’aurait jamais existé.
Ces belles mécaniques ont toujours trouvé leur place sur Époqu’auto, mais les organisateurs ont fait le choix depuis plusieurs années de leur donner plus de place. Cette année encore, les passionnés de moteurs vrombissants, sur circuit, sur route ou sur chemin, seront fascinés par les plateaux qu’ils pourront découvrir : du coup de projecteur jeté sur le plateau Rallye, qui mettra à l’honneur la carrière de Guy Fréquelin, au plateau Autodiva dédié à la F3 et à l’histoire de la filière Elf pour détecter des champions.
Autodiva met à l’honneur la Formule 3
Intarissable sur l’histoire du sport auto dans toute ses expressions, Gérard Gamand a décidé de consacrer cette année le plateau Autodiva à la Formule 3. « Tout simplement parce que de 1964 à 1970, tous les grands pilotes de F1 sont passés par là. C’était une formidable école de pilotage », explique-t-il. Ainsi, Jackie Stewart, Emerson Fittipaldi, Niki Lauda et James Hunt, qui totalisent 9 titres de champion du monde de Formule 1, sont tous passés par la Formule 3. Et en France, les Beltoise, Pescarolo, Cevert, Jaussaud et tant d’autres furent des animateurs infatigables de cette catégorie. Cette courte période a fortement marqué l’histoire de la course automobile, avec des courses extrêmement spectaculaires, au son de moteurs qui hurlaient à plus de 10 000 tours. « Ces courses étaient organisées sur tous les grands circuits européens, de Monza à Zandvoort, en passant par Brands Hatch, Magny-Cours, Hockenheim, Silverstone… Et on retrouvait régulièrement au départ une trentaine de voitures en peloton », ajoute Gérard Gamand.
Pour revenir sur l’histoire de cette catégorie qui a constitué la première marche de carrières nombreuses exceptionnelles, il a retenu 12 voitures qui ont fait les belles heures de la F3. Des monoplaces légères, sans appuis aérodynamiques, qui demandaient une très grande finesse de pilotage pour être performantes.