TRIATHLON : Championnats du monde Para Triathlon Torremolinos, six médailles dont deux en Or pour les Bleus
Un peu plus de six semaines après les Jeux Paralympiques de Paris, un nouveau grand rendez-vous attendait les paratriathlètes français ce matin à Torremolinos (Espagne) : les championnats du monde.
Avec six médailles dont 2 en or, les Bleus ont été à la hauteur de leur réputation.
Ce sont les athlètes en fauteuil (catégorie PTWC) qui sont entrés les premiers en scène à 10 heures. Comme lors des JO de Paris, les deux premières places ont été prises par le Néerlandais Jetze Plat et l’Autrichien Florian Brungraber. Quatrième dans la capitale, Louis Noël a, cette fois, franchi la ligne d’arrivée en 5e position.
Chez les femmes, la victoire est revenue à l’Américaine Kendall Gretsch qui a pris sa revanche sur la championne paralympique Lauren Parker. De son côté, Mona Francis décroche la 8e place.
Les chances de médailles étaient beaucoup plus importantes chez les déficients visuels français (PTVI). Respectivement médaillés d’argent et de bronze à Paris, les tandems Thibaut Rigaudeau-Cyril Viennot et Antoine Perel-Yohan Le Berre comptaient bien poursuivre sur leur lancée lors de ses mondiaux. Mission accomplie avec des résultats similaires à ceux des Jeux Paralympiques. Malgré une belle résistance, les Bleus n’ont une nouvelle fois rien pu faire face au Britannique Dave Ellis qui collectionne les titres.
Chez les femmes, seul le tandem Annouck Curzillat-Julie Marano représentait les couleurs françaises. Troisième après le vélo, le duo tricolore a perdu trois rangs en course à pied pour terminer à la 6e place.
Chez les PTS2, le champion paralympique Jules Ribstein visait une 5e couronne mondiale. Malheureusement pour l’Alsacien, une chute à vélo l’a contraint à l’abandon alors qu’il était sorti de l’eau en tête. Aucune Française n’était engagée dans cette catégorie.
Chez les PTS3, Cédric Denuzière n’a aucune raison d’être déçu même s’il échoue au pied du podium. En terminant 4e, il gagne un rang par rapport à sa performance parisienne.
Côté féminin, Elise Marc, qui avait concouru chez les PTS4 aux JP, retrouvait avec plaisir sa catégorie. La Française n’a pas eu à forcer son talent pour empocher son 5e titre mondial.
Dans la catégorie PTS4, Alexis Hanquinquant était de son côté en quête d’une 7e couronne. Le double champion paralympique a une nouvelle fois largement dominé ses rivaux s’imposant avec 1’50 d’avance sur l’Espagnole Nil Riudavets Victory (médaillé de bronze à Paris). Le podium est complété par Pierre-Antoine Baele qui a devancé le vice-champion paralympique Carson Clough. De son côté, Grégoire Berthon obtient le même résultat qu’à Paris (5e).
Côté féminin, Camille Sénéclauze, qui avait pris la 4e place à Paris, décroche sa première médaille mondiale. Elle a même failli décrocher l’or, ne s’inclinant que pour onze petites secondes face à l’Espagnole Marta Francés Gómez.
Elise Marc (1ère chez les PTS3): “ Je suis vraiment très contente de ma course. J’ai eu de bonnes sensations tout au long de l’épreuve. C’est mon 5e titre mondial. Cela fait toujours autant plaisir. J’espère que cela va continuer longtemps comme cela. Cela a secoué pas mal en natation. J’ai commis une petite erreur d’orientation en natation mais cela ne m’a pas été trop préjudiciable. Au contraire, j’ai eu de meilleures sensations que d’habitude. Cela promet pour l’année prochaine.”
Alexis Hanquinquant (1er chez les PTS4) : “ Je ne suis pas très content de ma natation. Je me suis fait nager dessus. J’avais les moyens de faire mieux. L’important c’est d’avoir fait le job à vélo et en course à pied. Il fallait composer avec l’énergie du moment aujourd’hui. Je n’étais pas à 100 %. La saison a été longue et j’ai abordé cette course plutôt fatigué. Il faut gagner des courses et ce n’est pas toujours facile. Jusqu’au championnat d’Europe, cela allait. C’est devenu difficile en octobre en raison d’une météo moins favorable. J’ai néanmoins réalisé les séances clé pour être en forme le jour. L’essentiel est là, la victoire.”