VOILE : Maître CoQ Team Voile – Dernière ligne droite avant le Vendée Globe
À l’arrivée du Vendée Globe 2021, nous nous étions dit : “rendez-vous dans 4 ans”.
Nous y sommes presque. Dans moins de 2 mois, Yannick Bestaven franchira la ligne de départ de son 3ème et ultime Vendée Globe, cette fois à bord de son IMOCA Maître CoQ V. Nul doute que le dimanche 10 novembre les spectateurs seront présents en nombre aux Sables d’Olonne pour donner toute l’énergie nécessaire aux 40 skippers alignés, qui vont partir à l’assaut de cet Everest des Mers. Avant de revivre ce grand frisson, il reste quelques détails à peaufiner pour le skipper rochelais et son équipe, qui répètent leurs gammes depuis la remise à l’eau mi-août de Maître CoQ V.
Le compte à rebours est lancé. Dans moins de deux mois, Yannick Bestaven prendra le départ d’un nouveau Vendée Globe, à bord de son IMOCA Maître CoQ V. 4 ans après avoir décroché le Graal de la course au large en solitaire, le skipper rochelais repart plus motivé que jamais, avec un objectif en tête, prendre le maximum de plaisir pour son dernier Vendée Globe. Si cet « Everest des Mers » se court en solitaire, Yannick Bestaven connaît l’importance du collectif. Entouré d’un team fidèle dont l’essentiel des membres sont toujours présents, Yannick a repris les entraînements en mer depuis le 20 août, après un mois de chantier d’été. Un chantier axé sur la fiabilité, plus que sur la performance, permettant de peaufiner la préparation de Maître CoQ V dans les moindre détails. « Nous sommes très satisfaits de Maître CoQ V, le bateau est maintenant fiabilisé, nous avons validé le dossier ergonomie à bord avec notamment le siège qui peut servir de lit, constituant un point fondamental sur une course aussi longue que le Vendée Globe. Nous travaillons à présent sur le gain marginal, nous sommes vigilants à tous les petits points d’usure, et faisons en sorte d’agir sur tous les facteurs qui peuvent faire aller le bateau encore plus vite. Nous travaillons aussi sur les dernières voiles mises à bord pour le Vendée Globe, ce sont tous ces petits détails qui nous permettront d’être fin prêts« , explique Jean-Marie Dauris, Directeur Technique et Sportif de Maître CoQ V.
Dans ce sprint final, Yannick Bestaven a choisi de s’entraîner en binôme avec le skipper vendéen Sébastien Simon. Un training partner de choix puisque son IMOCA Groupe Dubreuil n’est autre que le sistership de Maître CoQ V. “C’est très intéressant de pouvoir s’entraîner avec nos deux bateaux identiques, cela nous permet de comparer les performances, les réglages, nous nous échangeons toutes ces informations en toute transparence. Pour le moment nous sommes partenaires d’entraînement, nous serons concurrents quand nous aurons pris le départ, sachant qu’il y aura d’autres paramètres qui s’ajouteront sur une course “marathon” comme le Vendée Globe”, déclare Yannick Bestaven.
DANS LA TÊTE DE JULIEN PULVÉ, SKIPPER REMPLAÇANT DE YANNICK BESTAVEN
« La pression monte doucement. Plus l’échéance approche et plus je réalise que je ne suis pas censé partir mais que je peux quand même partir demain. Donc je continue de me projeter mentalement, ça permet de mieux se conditionner pour partir, s’il fallait partir.
J’ai notamment participé à un stage dédié aux skippers remplaçants, où nous avons pu échanger et mettre des choses en pratique, comme monter dans le mât dans les conditions du solitaire, plonger sous la coque, nous avons aussi rencontré le CROSS d’Etel et des capitaines de cargo qui ont pu nous partager leur vision lorsque nous nous croisons en mer, c’était très enrichissant. Cela m’a aussi permis de confirmer des acquis, et d’approfondir d’autres points.
La préparation mentale est très importante, car le statut de skipper remplaçant n’existait pas avant, c’est nouveau, et ce n’est pas forcément un exercice simple. Je profite de ce rôle pour engranger le maximum d’expérience pour le prochain Vendée Globe, ça me donne encore plus envie de partir en 2028. »