VOILE : Finistère Atlantique – Antibes attend les ULTIM !
La conférence de presse de la deuxième édition de Finistère Atlantique a eu lieu ce mercredi à Antibes, son port d’arrivée, en présence notamment de Jean Leonetti, maire d’Antibes Juan-les-Pins.
Cinq ULTIM s’élanceront le samedi 28 septembre de Concarneau, pour 2000 milles en équipage à destination des Alpes-Maritimes, sous la supervision du directeur de course, Francis Le Goff.
Un casting impressionnant sur des machines exceptionnelles
Trois jours après le premier rendez-vous de la saison des ULTIM, les 24h ULTIM, remportées du côté de Lorient par le Maxi Edmond de Rothschild de Charles Caudrelier, Antibes a accueilli mercredi la présentation de la deuxième édition de Finistère Atlantique, à l’occasion de laquelle, du 25 septembre au 6 octobre, se retrouveront les mêmes acteurs.
A savoir cinq géants des mers, menés par cinq équipages de très haut niveau, le casting étant particulièrement impressionnant : à bord d’Actual Ultim 3, Anthony Marchand sera ainsi accompagné de Thierry Chabagny, Alan Pennaneac’h, Marie Riou, Alan Roberts et Ronan Treussart. Sur le Maxi Banque Populaire XI, Sébastien Josse, Pierre-Emmanuel Hérissé, Morgan Lagravière, Corentin Horeau et Quentin Ponroy seconderont le skipper Armel Le Cléac’h. L’équipage du Maxi Edmond de Rothschild sera quant à lui composé, autour de Charles Caudrelier, d’Erwan Israël, David Boileau, Julien Villion, Yann Riou et Benjamin Schwartz, tandis que Thomas Coville a fait appel sur Sodebo Ultim 3 à Frédéric Denis, Pierre Leboucher, Léonard Legrand, Guillaume Pirouelle et Nicolas Troussel. Enfin, François Gabart et Tom Laperche feront équipe sur SVR-Lazartigue avec Pascal Bidégorry, Amélie Grassi, Antoine Gautier et Emilien Lavigne.
Un directeur de course expérimenté
Une constellation de talents, entre expérience, jeunesse, expertise technique et météo, qui vont donc s’affronter sur un parcours d’un peu moins de 2000 milles entre Concarneau (Finistère) et Antibes (Alpes-Maritimes) via le fameux détroit de Gibraltar. De l’expertise, il y en aura également chez le directeur de course, les organisateurs ayant fait appel à Francis Le Goff, bien connu dans l’univers de la course au large. « Nous avions envie de travailler avec Francis depuis longtemps. Les agendas se sont enfin croisés favorablement. Nous sommes très heureux d’entamer cette collaboration avec lui, mais aussi d’offrir aux marins et aux équipes un directeur de course de cette expérience-là. Nous avons hâte d’y être », confient ainsi Emmanuel Bachellerie et Mathieu Sarrot, cofondateurs d’Ultim Sailing, qui organise cette édition de Finistère Atlantique avec CapMed.
« Je garde de très bons souvenirs de mes deux dernières collaborations avec la Classe ULTIM dans les courses multi-classes qu’étaient la Route du Rhum 2022 et la Transat Jacques Vabre 2023. J’ai trouvé des équipes réceptives, avec lesquelles c’était agréable de travailler, donc j’ai rapidement accepté la proposition d’Ultim Sailing d’œuvrer sur Finistère Atlantique, commente de son côté Francis Le Goff. Le parcours est en outre très intéressant, avec une Méditerranée qui propose toujours des conditions très variées, ça promet beaucoup de manœuvres à bord des grosses bestioles que sont les ULTIM, la configuration en équipage se prête bien à l’exercice. »
Une grande fête pour les Concarnois et les Antibois
Les festivités débuteront le mercredi 25 septembre à Concarneau, où les cinq ULTIM seront rassemblés, ce qui avait déjà été le cas en 2022 pour la première édition de Finistère Atlantique, qui avait donné lieu à la victoire du Maxi Edmond de Rothschild. Le village officiel de la course sera inauguré le même jour à 17h, tandis que la journée du jeudi 26 septembre sera consacrée aux rencontres entre les équipages et les scolaires. Le sport reprendra ses droits le samedi 28 septembre, avec un départ qui sera donné à 13h, Francis Le Goff estimant le temps de course, bien évidemment conditionné à la météo, à environ cinq jours.
Tout sera prêt pour accueillir les cinq maxi-trimarans dans les meilleures conditions à Antibes, où le village aura ouvert ses portes, le jeudi 3 octobre à 11h au port Vauban, pour quatre jours de festivités qui donneront l’occasion aux équipages d’échanger avec le public local.
Le vendredi 4, des rencontres avec les scolaires et visites des ULTIM sont ainsi prévues, le samedi 5 sera consacré à des runs de vitesse sur le plan d’eau antibois, tandis que la remise des prix aura lieu le dimanche 6 à 11h, avec également ce jour des rencontres prévues entre les marins et des apnéistes locaux. Le tout sur fond, tous les jours, d’animations musicales pour faire de cette deuxième édition de Finistère Atlantique une vraie fête sportive et populaire.
Ils ont dit : Jean Leonetti, maire d’Antibes Juan-les-Pins : « C’est avec une immense fierté qu’Antibes Juan-Les-Pins accueillera l’arrivée de la prestigieuse course des ULTIM, qui reliera Concarneau à notre ville. Ces véritables « Formule 1 des mers », symboles de l’innovation et de l’excellence, viendront non seulement enrichir notre héritage maritime, mais aussi renforcer notre réputation internationale. Nous attendions depuis longtemps un événement nautique majeur de cette ampleur. Nous tenons à remercier chaleureusement tous les partenaires, Jean-Pierre Savarino, Président de la CCI Côte d’Azur qui nous reçoit aujourd’hui, la Région Sud représentée aujourd’hui par Serge Amar, Côte d’Azur Tourisme, présidé par Alexndra Borchio. Nous remercions aussi particulièrement les équipes d’Ultim Sailing et de CapMed, ainsi que tous ceux qui, passionnés de la mer, viendront admirer ces géants dans le cadre magnifique de notre port Port Vauban. Cet événement s’inscrit dans la continuité de notre tradition maritime, tout en regardant résolument vers l’avenir. Ces géants des mers incarnent le rêve de la course, de la navigation et du voyage vers de nouveaux horizons, notamment méditerranéens, sur les traces d’Ulysse. En effet, le parcours reliant Concarneau à Antibes est le prélude à un projet plus vaste et récurrent à partir de 2026, qui s’ancrera durablement en Méditerranée. Nous sommes ravis d’accueillir tous les navigateurs et passionnés dans notre ville, où l’excellence maritime et l’innovation se rencontrent. Soyez les bienvenus à Antibes, une ville où la mer est non seulement une passion, mais aussi une tradition et un avenir. » Charles Caudrelier, skipper du Maxi Edmond de Rothschild : « Je suis ravi que cette deuxième édition de Finistère Atlantique ait lieu et qu’on soit tous là pour y participer. J’ai toujours adoré faire ce parcours entre la Bretagne et la Méditerranée, je me souviens l’avoir emprunté plusieurs fois, notamment à l’époque des Orma ou pour des convoyages en Figaro. Il y a beaucoup de passages compliqués mais intéressants : cap Finisterre, cap Saint-Vincent, détroit de Gibraltar, mer d’Alboran, il se passe toujours plein de trucs et on va vers le soleil, donc ce n’est pas désagréable ! C’est aussi sympa d’aller montrer nos bateaux au public méditerranéen, à une époque où il y a beaucoup de manifestations nautiques là-bas. Nos partenaires sont également très contents d’aller à Antibes, tous ont des intérêts en Méditerranée, donc c’est l’occasion d’organiser de belles sorties avec des invités. » Thomas Coville, skipper de Sodebo Ultim 3 : « Cette édition de Finistère Atlantique fait le lien entre deux territoires maritimes d’exception, elle rejoint deux villes fortifiées qui me plaisent beaucoup par leur caractère, la scénographie est magnifique. Au début, nous serons dans notre jardin, entre le golfe de Gascogne et le Portugal, ensuite, à partir de Gibraltar, commence pour moi le voyage, tu as alors le choix entre aller vers les côtes marocaines et algériennes ou de longer les côtes espagnoles. Ça fait quelques années que nous ne sommes pas allés en Méditerranée, ça nous a manqué. En plus de cette dimension voyage que j’adore, il y a toujours plein de rebondissements et ça me rappelle les tours de l’Europe de l’époque. Nous sommes enfin très contents d’aller partager nos histoires et bateaux avec un autre public, je suis sûr que nous allons être très bien reçus à Antibes. » François Gabart, skipper de SVR Lazartigue : « C’est la première fois que je vais participer à Finistère Atlantique, avec une édition qui est une sorte de tour de l’Europe rejoignant deux extrémités de la France. Le parcours mélange deux bassins océaniques, le premier qu’on connaît relativement bien, le second, en Méditerranée, une mer dans laquelle on navigue assez peu et qui permet souvent de faire des régates passionnantes car la météo y est assez imprévisible et changeante. Je suis content d’aller à Antibes, que je connais un peu, parce qu’il se trouve que j’ai vécu quelques mois juste à côté, à Nice, mais je n’y ai jamais navigué. C’est sympa d’aller toucher un public qui a aussi envie de voir nos bateaux, dans un coin idéal pour faire des RP avec nos partenaires. » Armel Le Cléac’h, skipper du Maxi Banque Populaire XI : « Finistère Atlantique s’inscrit dans la continuité de ce que nous voulons développer dans la Classe ULTIM, à savoir avoir un programme de courses plus fourni, d’autant que nos bateaux sont maintenant arrivés à maturité, nous pouvons nous permettre d’aller naviguer plus souvent. C’est un super parcours, intéressant et varié, sur lequel on va pouvoir mener nos bateaux à 100% parce qu’on est en équipage. Relier la Bretagne à la Méditerranée, ça m’est déjà arrivé sur d’autres supports, mais jamais en course sur le Maxi Banque Populaire XI. C’est aussi l’occasion d’aller montrer nos ULTIM dans des ports méditerranéens qui ont moins l’occasion de les accueillir. » Anthony Marchand, skipper d’Actual Ultim 3 : « Je suis très content de retrouver Finistère Atlantique, que nous avions courue il y a deux ans, avec cette fois un nouveau parcours. C’est chouette de retrouver presque tous les concurrents de l’Arkea Ultim Challenge, ça fait aussi du bien de faire de l’équipage, ça apporte de la fraîcheur, des regards nouveaux et du partage d’expérience. Ça permet de pousser davantage sur nos bateaux, ce qu’on fait moins en solitaire. Nous sommes enfin contents d’aller en Méditerranée, c’est un plan d’eau complexe, dans lequel il peut se passer énormément de choses et, comme on est un peu moins rapides en vitesse pure que nos concurrents, on peut avoir des opportunités de tirer notre épingle du jeu sur des options météo. »