VOILE : Solitaire du Figaro Paprec – Départ de la 2ème étape entre Gijón et Royan
À 14h ce dimanche, les 37 marins engagés sur la Solitaire du Figaro Paprec se sont élancés dans des conditions légères devant la côte asturienne.
Initialement prévue avec un passage jusqu’au mythique cap Finisterre, l’étape a finalement été raccourcie faute de vent pendant la première partie de la course. Les concurrents devront donc contourner l’île de Sisarga Grande à proximité de La Corogne avant d’entamer un long bord à travers le golfe de Gascogne jusqu’à Royan. Cette 2e étape sonne comme un nouveau départ pour les marins, qui affichent des écarts de temps très faibles à l’issue de la 1ère étape entre Le Havre et Gijón. Respectivement 13e et 22e du classement général, Victor Le Pape et Gaston Morvan ont à cœur de réussir cette course, qui s’annonce déterminante pour bien figurer lors de l’arrivée finale à La Turballe.
Gaston Morvan a soif de revanche
Le skipper de Région Bretagne-CMB Performance apparaissait concentré ce matin, mais aussi impatient de retrouver son Figaro Bénéteau 3 et la compétition sur cette étape exigeante entre Gijón et Royan. “Je me sens en pleine forme ce matin, j’ai envie de lâcher les chevaux sur la 2e étape”, confiait le skipper au ponton. “J’ai hâte de repartir, de retrouver le bateau et de prendre le départ de cette belle étape qui s’annonce.” Après avoir rencontré des problèmes techniques sur la première étape, Gaston est déterminé à relancer sa Solitaire de la meilleure des façons. “J’ai envie de prendre ma revanche, de montrer que je peux faire mieux que lors de la 1ère étape. Je veux aussi profiter à 100 % de ma navigation, de retrouver le large, mais aussi de bien faire les choses.”
Victor Le Pape veut confirmer
Auteur d’une magnifique performance lors de la 1ère étape, Victor Le Pape poursuit sa montée en puissance avec l’envie de confirmer en déroulant une copie parfaite sur cette deuxième étape. “J’ai hâte de retourner sur l’eau ! On a bien rechargé les batteries ici à Gijón. Je veux confirmer la belle navigation que j’ai pu faire lors de la 1ère étape, en essayant d’être un peu mieux récompensé au classement final. Je veux aussi prendre du plaisir, faire de belles trajectoires et naviguer comme je sais le faire : détendu mais agressif, en étant l’épine dans le pied des leaders.”
Du côté de la météo, le début de la course devrait se dérouler au ralenti pour les skippers, avant de toucher un front froid dans la nuit, avec du vent qui devrait se renforcer au fil des heures. “Le vent sera très léger pour le départ, avant de tomber complètement. Un front froid devrait ensuite nous atteindre avec un vent plutôt fort qui va nous accompagner jusqu’à l’Isla Sisarga Grande,” raconte Victor Le Pape. Son pronostic pour cette étape ? “Pas facile à dire”, avoue-t-il, “les écarts peuvent se creuser dès le début, mais il est possible que la flotte soit très resserrée à l’approche de la ligne d’arrivée, comme lors de l’arrivée à Gijón. C’est hyper compliqué de statuer là-dessus pour le moment, donc j’avoue que je ne sais pas trop.”