JEUX PARALYMPIQUES : Paris 2024 – Dix athlètes françaises à suivre aux Jeux paralympiques
Les Jeux paralympiques de Paris 2024 sont les premiers de l’histoire organisés en France.
Focus sur dix athlètes tricolores à suivre, parmi les plus attendues pour faire briller la délégation bleu blanc rouge.
Quelles athlètes françaises seront à suivre aux Jeux paralympiques de Paris 2024 ? Les Sportives vous en présentent dix, parmi les meilleures chances de médailles tricolores.
Nantenin Keita (100 m et 400 m T13)
Championne du monde et d’Europe, la porte-drapeau française est au départ de ses cinquièmes Olympiades. Après le bronze en 2008 (400 m) et 2012 (100 m), elle est allée chercher l’or paralympique en 2016 (400 m) à Rio. À bientôt 40 ans, celle qui milite en parallèle pour la défense des personnes atteintes d’albinisme est toujours dans la course à la médaille. Entrée en lice le 3 septembre.
Sonia Heckel (boccia)
Sonia Heckel tentera d’offrir à la France sa première breloque paralympique en boccia. À Paris, la Nancéienne numéro un mondiale de sa discipline (dans la catégorie BC3) espère bien repartir avec la médaille d’or en poche, trois ans après être repartie bredouille de Tokyo. À suivre du 29 août au 5 septembre.
Manon Genest (saut en longueur)
Ancienne championne du monde de para-triathlon, Manon Genest concourt maintenant en para-athlétisme, sa catégorie n’ayant pas été retenue pour les Jeux de 2016. Quatrième à Tokyo sur le saut en longueur T37, elle a terminé troisième des Mondiaux 2023. De quoi cultiver de l’espoir pour Paris… Affaire à suivre le 1er septembre.
Nélia Barbosa (kayak)
Pour essayer de bousculer les nations les plus performantes en kayak, la France pourra compter sur Nélia Barbosa. À même pas 22 ans, elle prend part à ses troisièmes Jeux. En argent en 2021 sur 200 m KL3, la Portugaise d’origine a depuis glané trois médailles d’argent d’importance internationale (championnats du monde 2022 et 2023, championnats d’Europe 2022). Les épreuves de para-kayak sont à suivre du 6 au 8 septembre.
Faustine Noël (badminton)
La Rennaise foulera les terrains de badminton de l’Arena Porte de la Chapelle en simple (en catégorie SL4) et en double mixte (SL3/SU5). Déjà auréolée d’argent en 2021 avec Lucas Mazur, Faustine Noël fera tout pour revivre les mêmes émotions dans la capitale paralympique. En compétition à partir du 29 août.
Marie Patouillet (cyclisme)
La Tricolore Marie Patouillet est l’une des cyclistes les plus attendues de ces Olympiades. Médaillée en 2021 de bronze sur piste aussi sur route, la coureuse aura des arguments à faire valoir dans les deux disciplines. À suivre le 29 août et le 1er septembre au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines et le 6 septembre pour la course en ligne.
Sandrine Martinet (judo)
Pour ses sixièmes JO, la native de Montreuil essayera de faire aussi bien qu’à Rio, où elle était montée sur la plus haute marche du podium. Déjà légende de sa discipline, l’ancienne porte-drapeau de la délégation tricolore combattra sur les tatamis de l’Arena Champ-de-Mars pour une cinquième breloque dans la catégorie des -48 kg (catégorie B2). À suivre le 5 septembre.
Souhad Ghazouani (powerlifting)
Considérée comme l’une des meilleures haltérophiles du monde, Souhad Ghazouani collectionne les médailles paralympiques depuis les Jeux d’Athènes, avec à son actif une médaille d’or (Londres), deux d’argent (Athènes et Rio) et deux de bronze (Pékin et Tokyo). À 41 ans, la Lilloise espère conclure sa carrière avec éclat. Les épreuves d’haltérophilie sont prévues du 4 au 8 septembre.
Thu Kamkasomphou (tennis de table)
Dix médailles au compteur, dont deux titres, c’est l’incroyable palmarès de Thu Kamkasomphou aux Jeux paralympiques. Elle est montée sur tous les podiums depuis l’édition de 2000, à l’exception de Londres. La pongiste de 55 ans est à suivre du 29 août au 7 septembre, sur le simple (classe 8), le double femmes (WD14) et le double mixte (XD17).
Rosa Murcia Gangloff (marathon T12)
Trois décennies après avoir couru le 10 000 m aux JO de Barcelone, Rosa Murcia Gangloff sera en lice le 8 septembre sur l’épreuve de marathon des Jeux paralympiques. À presque 60 ans, l’athlète qui court jusqu’à 160 kilomètres par semaine essayera d’aller chercher un podium pour le dernier jour de compétition des Olympiades.
SOURCE : Les Sportives.