ATHLETISME : Johnson-Thompson prend la tête de l’heptathlon après un saut en hauteur de 1,92 m
La championne du monde en titre Katarina Johnson-Thompson a pris l’initiative de ce qui deviendra un heptathlon fascinant et captivant aux Jeux Olympiques de Paris 2024 jeudi (8) matin.
Johnson-Thompson a réalisé une performance supérieure à la moyenne au 100 m haies avec un temps de 13,40, son meilleur temps de la saison, et a affiché une partie de sa forme d’antan au saut en hauteur avec un saut de 1,92 m, son meilleur saut depuis les Championnats du monde d’athlétisme 2019 à Doha, où elle a battu Nafissatou Thiam.
Thiam a commencé son assaut pour un troisième titre olympique consécutif d’heptathlon avec un temps de bon augure de 13,56 au 100 m haies – en revanche, Thiam a réalisé un temps de 13,74 aux Championnats d’Europe d’athlétisme à Rome – mais a regretté ses trois échecs à 1,95 m au saut en hauteur.
Johnson-Thompson mène les débats après deux épreuves avec 2197 points devant Thiam avec 2173 points, même si le Belge devrait prendre la tête après le lancer du poids qui débute à 19h35 heure locale.
Anna Hall des États-Unis a montré son zèle compétitif au saut en hauteur, avec un saut de 1,89 m qui lui a permis de se hisser à la troisième place avec 2164 points à ce stade précoce de l’heptathlon.
La Suissesse Annik Kalin, qui a réalisé le meilleur temps sur les trois séries au 100 m haies en 12,86 secondes, est septième après deux épreuves avec 2047 points.
Il y a également eu un retour bienvenu dans la mêlée des épreuves combinées de la Polonaise Adrianna Sulek-Schubert, qui est actuellement dixième après deux épreuves avec 2018 points.
Exactement six mois jour pour jour après avoir donné naissance à son premier enfant, Sulek-Schubert a débuté les festivités de l’heptathlon en remportant la première série du 100 m haies en 13,32 secondes devant Johnson-Thompson en 13,40 secondes.
19,24 m pour Ogunleye en qualifications pour le lancer du poids
La médaillée d’argent mondiale en salle en titre, Yemisi Ogunleye d’Allemagne, a scellé la marque de qualification automatique à sa troisième tentative au lancer du poids avec 19,24 m.
Elle sera rejointe en finale par la double championne d’Europe Jessica Schilder des Pays-Bas, qui a réalisé la quatrième meilleure marque sur les deux bassins avec 18,92 m.
Parmi les autres qualifiées européennes figuraient sa compatriote allemande Alina Kenzel (18,16 m), la Portugaise Jessica Inchude (18,36 m) et le duo suédois composé de Fanny Roos (18,17 m) et Axelina Johansson (18,16 m).
L’Italie, championne olympique en titre, a eu une attente nerveuse après avoir terminé cinquième de sa série 4x100m en 38.07, mais son temps était le cinquième plus rapide des deux séries, donc suffisamment rapide pour progresser comme l’un des deux qualifiés non automatiques.
La Grande-Bretagne s’est qualifiée automatiquement dès la première série en troisième position avec un temps de 38,04 secondes, suivie de la France, favorite à domicile, dès la deuxième série en 38,34 secondes.
Le quatuor britannique a également fait preuve d’une grande forme dans les séries du 4x100m féminin. Même sans Dina Asher-Smith et Daryll Neita, respectivement quatrième et cinquième de la finale du 200m, le quatuor britannique a tout de même remporté sa série en 42.03 devant la France (42.13) et la Jamaïque (42.35).
Les États-Unis ont remporté la première série en 41,94 devant l’Allemagne (42,15) et la Suisse (42,38).
Steven Mills pour l’athlétisme européen
SOURCE : European Athletics.