MARATHON : 46ème édition du Schneider Electric Marathon de Paris, un superbe défi réussi
La 46e édition du Schneider Electric Marathon de Paris fut comme chaque année l’occasion pour les adeptes de la course à pied de s’offrir une balade dans un décor somptueux.
Au départ des Champs-Elysées, le parcours les a emmenés place de la Concorde avant de contourner l’Opéra de Paris, la place Vendôme et la pyramide du Louvre. Ensuite direction la place de la Bastille et le bois de Vincennes avant le traditionnel retour dans la capitale traversée d’est en ouest le long de la Seine. Cette année même si l’arrivée était toujours jugée avenue Foch, la fin du tracé moins longue dans le bois de Boulogne avait été modifiée pour que les spectateurs profitent et encouragent encore un peu plus les futurs finishers.
Josie venue d’Angleterre a adoré : « Je suis très fatiguée mais découvrir ainsi Paris avec ses monuments c’est fantastique, l’ambiance vous entraine, c’est top ! »
Benoît en provenance d’Épernay en a pris plein les yeux : « Les musées, les belles places, les monuments on en profite davantage au début. Les pavés cassent un peu les pattes mais j’en garde un très bon souvenir. »
Nathalie a été définitivement séduite par l’ambiance : « Les tambours, les fanfares nous portent, j’avais des frissons lorsque les gens scandaient mon prénom au bord de la route. »
Allan ne regrette pas son week-end à Paris : « Après avoir un peu marché depuis mon arrivée, découvrir la capitale en courant en l’espace de 3h c’est vraiment une super découverte d’autant plus sans les voitures avec la route rien que pour nous. »
PRÈS DE LA MOITIÉ DU PELOTON DISPUTAIT SON PREMIER MARATHON
Cette année, 43% des coureurs prenaient le départ de leur premier marathon ! Les néophytes étaient reconnaissables par leur dossard doré. D’ailleurs l’Ethiopien Abeje Ayana qui a remporté la course messieurs disputait son premier marathon.
À l’arrivée beaucoup de sourires sur les visages comme sur celui de Manu : « Pas évident avec le vent et le passage des ponts mais on est porté par le public, c’est génial. C’était mon premier marathon parce que j’ai 45 ans, je me suis dit qu’il était temps que je me lance. »
Valentin heureux d’avoir relevé le défi : « Les 10 derniers kilomètres furent difficiles, j’ai terminé au mental en 3h33. J’ai fait ce premier marathon car il fallait que je trouve une raison de courir plus d’une fois par semaine. »
Laura était même émue aux larmes à l’arrivée : « J’ai couru pour mon grand-père qui adorait l’athlétisme, je suis très fière. »
LES FEMMES TOUJOURS À L’HONNEUR
De plus en plus nombreuses dans le peloton, elles étaient 13 500 au départ ce matin (12 484 femmes en 2019) ! À l’arrivée Elodie s’en félicite : « Il y a quelques années on était beaucoup moins de femmes à courir, c’est motivant d’être plus nombreuses dans le peloton. »
Brigitte qui disputait son 13e marathon de Paris constate une belle évolution : « Rendez-vous compte, il fut un temps révolu où les femmes n’avaient pas le droit de courir, là c’est fantastique, je discute parfois avec d’autres coureuses, on s’encourage. »
Emmanuel qui courait avec son épouse l’a entrainée sur le marathon récemment : « C’est génial de le faire en couple aussi, on a couru en 3h30, des copines de ma femme l’ont incitée à m’écouter et cette année elle l’a fait avec moi, je suis fière d’elle. »
DE PLUS EN PLUS DE JEUNES SE LANCENT DANS L’AVENTURE MARATHON
39 ans c’était cette année la moyenne d’âge du peloton qui n’avait jamais été aussi jeune. Cette année, les 18-24 ans représentaient 8% des participants, 31% des inscrits avaient entre 25 et 34 ans.
Pour Marie, 27 ans, c’est dans l’air du temps : « La course à pied s’est démocratisée, j’ai des amis bien meilleurs que moi qui m’ont donné envie de faire des marathons comme eux. »
Jules, 19 ans, prend exemple sur les plus expérimentés : « Les anciens comme l’on dit nous motivent, on a envie de faire comme eux, ils nous font rêver, je me verrais bien faire encore des marathons dans 40 ans ou plus mais je vais déjà récupérer de celui-là, on verra après. »
Le mot de la fin avec Marcus, 28 ans pas étonné par la présence de jeunes coureurs de plus en plus nombreux et qui a pris énormément de plaisir : « Le marathon c’est beaucoup d’émotion, on se découvre, on pense à ses proches, à sa vie, la fin c’est un raz-de-marée d’émotions qui nous submerge, malgré les douleurs, les crampes. Je voulais me donner un challenge sur lequel il fallait que je tienne mentalement et qui me fasse sortir de ma zone de confort. Je referai un marathon c’est sûr. » Marcus et les autres reviendront peut-être l’année prochaine !