JEUX OLYMPIQUES : Les infrastructures sportives se féminisent avec Paris 2024

Alors que plus de 90% des infrastructures sportives françaises ayant un nom genré portaient un nom masculin en 2018 (selon une étude d’Egal Sport), Paris 2024 souhaite changer la donne en encourageant les collectivités labellisées Terre de Jeux à donner davantage de visibilité aux athlètes féminines de leur territoire.

Le label « Terre de Jeux 2024 » à travers son programme « Sport et parité » invite les collectivités à donner à leurs infrastructures sportives un nom à l’image d’une personnalité féminine idéalement liée à leur territoire, qu’elle soit issue du monde sportif ou non. Il s’agit de renommer les complexes sportifs dont le nom actuel n’est pas genré, et de nommer leurs futurs équipements selon ce principe.

Une dynamique largement partagée

A l’image de Limoges, 70 collectivités ont rejoint le mouvement, dans 14 régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val de Loire, Grand Est, Hauts-de-France, Île-de-France, La Réunion, Mayotte, Normandie, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays de la Loire, et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Cette initiative est le fruit d’une collaboration étroite entre le label « Terre de Jeux 2024 » et neuf acteurs engagés : le Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, le Ministère chargé de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalité des chances, le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), le Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF), l’Agence nationale du sport (ANS), l’Association Nationale des Directeurs et des Intervenants d’Installations et des Services des Sports (ANDIISS), l’Association Nationale des Elus en charge du Sport (ANDES), la Fondation Alice Milliat et l’UNION Sport & Cycle.

Ce projet symbolique s’inscrit dans une série d’actions concrètes menées par Paris 2024, à travers par exemple son calendrier des épreuves olympiques et paralympiques veillant à l’équilibre des genres, ou encore son guide du design actif afin d’apporter plus d’activité et de mixité dans les cours d’écoles. Marie-Amélie Le Fur, Présidente du CPSJ souligne que « cette initiative s’inscrit pleinement dans une dynamique de féminisation du sport, elle est aussi un symbole : nos championnes paralympiques sont encore trop méconnues. Il est essentiel de les valoriser et de leur rendre hommage car elles sont les plus belles sources d’inspiration des jeunes pratiquantes de demain. »

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