AVIRON : Un rameur français au coeur du duel Oxford-Cambridge
Ce dimanche à 18h aura lieu la 168ème édition de la célèbre Boat Race qui oppose les universités d’Oxford et de Cambridge.
Cette année est une édition importante pour l’aviron français car pour la 3ème fois seulement, un rameur tricolore a été sélectionné dans l’un des deux équipages !
Noam Mouelle est âgé de 21ans. Licencié au club du Perreux-sur-Marne et membre de l’équipe de France U23, il a cette année intégré la prestigieuse université de Cambridge où il réalise un doctorat en physique des particules.
Le troisième français de l’histoire à participer à ce duel
Noam a été sélectionné pour le duel Oxford / Cambridge 2023 à la suite de nombreuses étapes de sélection : « j’étais à la très content et fier d’être sélectionné mais c’est à partir de ce moment-là que la pression arrive. L’aspect historique, l’environnement autour de l’université mais aussi les personnes, que ce soit les anciens élèves, les anciens rameurs … Tout cela réuni met en quelques sorte une pression supplémentaire ».
Il est le troisième français à participer à la Boat Race après Bastien Ripoll en 2006 et Myriam Goudet en 2017 et 2018 (2 victoires). Cette course voit s’affronter des athlètes qui comptent parmi les meilleurs rameurs mondiaux.
La Boat Race est une célèbre course d’aviron qui se déroule tous les ans au printemps sur la Tamise à Londres, au Royaume-Uni. Véritable institution britannique, le nombre de spectateurs sur les berges de la Tamise est estimé à 500 000, auxquels s’ajoutent plusieurs dizaines de millions de téléspectateurs dans le monde. La première course remonte au 10 juin 1829 et se déroule tous les ans depuis 1856 sur la distance précise de quatre miles et 374 yards soit 6679 mètres. En 2022, c’est l’équipage d’Oxford qui s’était imposé.
Pour Noam, « la Boat Race, historiquement, remonte vraiment aux origines de l’aviron. Elle représente l’aviron dans sont état « épuré » dans le sens ou il s’agit d’une course en 1 vs 1, dans un bassin qui bouge sans cesse, dans tous les sens, il y a toujours des vagues. C’est quelque chose d’historique, qui va chercher l’essence même de l’esprit compétitif du sport en général ».