LA GARDE : Le Golf de Valgarde et la SAGEM offrent des denrées alimentaires à l’épicerie étudiante
Avec la fermeture provisoire du « Moma », le restaurant du Golf de Valgarde, Charles Ignatoff, directeur général de la SAGEM, société qui gère le Golf, et Jean-Louis Masson, président du Conseil d’administration de la SAGEM, ont pris la décision d’offrir les denrées alimentaires stockées depuis la fermeture à une association humanitaire de la ville.
Face à l’actualité, leur choix s’est porté tout naturellement sur l’épicerie solidaire étudiante.
Jean-Louis Masson souligne : « C’est un fait, de plus en plus d’étudiants vivent sous le seuil de pauvreté ou n’arrivent tout simplement pas à joindre les deux bouts. Une situation qui ne va pas en s’arrangeant avec la crise actuelle, d’autant que bon nombre de ces jeunes ont perdu leur petit boulot. »
500 paniers par semaine
L’épicerie solidaire, nichée dans le quartier du Pouverel, accueille les étudiants et les jeunes en situation précaire avec le soutien de l’Association Saint Vincent de Paul. Elle distribue en moyenne 300 paniers par semaine. « En ce moment nous sommes à plus de 500 paniers servis par semaine, une augmentation importante en cette période très compliquée », souligne Claude BERRANGER, président de l’association qui gère l’épicerie. Et poursuit : « Les rayons sont plus ou moins fournis au gré des livraisons de la Banque alimentaire et des collectes organisées, notamment dans des magasins et supermarchés de l’aire toulonnaise. Mais aujourd’hui c’est encore plus compliqué de trouver des denrées en nombre. C’est pourquoi cette initiative de la SAGEM arrive au bon moment. Je tiens à les remercier chaleureusement, au nom des 1200 étudiants inscrits à l’association. » Notons que face à l’actualité, ces épiceries que nous retrouvons un peu partout en France, représentent un début de solution, mais ce n’est pas la solution. La solution doit passer par l’Etat, d’autant qu’aujourd’hui les étudiants font face aussi à un malaise psychologique terrible avec ces périodes de confinement.
5 euros
Alors, si vous êtes étudiant, apprenti, en service civique et que vous pouvez justifier d’une situation précaire, n’hésitez pas, et franchissez la porte de l’épicerie solidaire de La Garde. Il vous faudra débourser cinq euros pour un « panier » qui aurait coûté au moins 80 euros dans un supermarché. Vous pourrez faire vos courses une fois par semaine le mercredi après-midi ou le vendredi après-midi.