VOILE : Solitaire du Figaro, une troisième étape aussi incroyable que redoutable
« Il va se passer plein de choses sur cette troisième étape. Il y a des chances que le classement général se dessine plus sérieusement après celle-ci », expliquait Anthony Marchand peu avant le départ de ce troisième round de la Solitaire du Figaro.
Le skipper de Groupe Royer – Secours populaire ne pensait pas si bien dire. Il ne pensait pas non plus qu’elle se solderait, pour lui, par une 23e place à l’arrivée à Saint-Nazaire. « C’est évidemment pas une performance et un résultat que j’attendais. C’est dommage parce que ça a vraiment été une manche incroyable. Une manche dure, pleine de rebondissements et d’incertitudes, avec de vrais choix de routes mais aussi des changements à répétition », a commenté le Costarmoricain qui a toujours oscillé dans le Top 10 de Dunkerque jusqu’à la pointe Bretagne.
En effet, le skipper avait pourtant bien négocié la traversée de la baie de Seine marquée par une dorsale anticyclonique, le passage du raz Blanchard toujours redoutable, puis les nombreux chausse-trappes de la côte nord bretonne (même s’il s’est, un temps, embourbé dans un champ d’algues de près d’un mètre d’épaisseur au large de l’Aber Wrac’h), avant de commettre une erreur dans le Fromveur puis de se faire piéger au large des Glénan. « J’ai fait une belle boulette après Ouessant : je me suis endormi pendant 1h30 et j’ai perdu dix milles », a détaillé Anthony qui n’a, de fait, quasiment bénéficié d’aucun moment de répit sur ces 492 milles théoriques entre la cité nordique et l’estuaire de la Loire. 492 milles que le navigateur et ses concurrents ont mis quatre jours et des poussières à avaler. « Je n’ai pas toujours été très bien inspiré mais je n’ai pas fait de choses incohérentes non plus. Même si le podium n’est plus un objectif atteignable pour moi, il reste une étape à disputer. Un sprint d’un peu moins de 24 heures. Et je vais tout donner pour finir sur une belle note », a conclu Anthony Marchand qui, après avoir fini 2e et 3e des deux dernières éditions de l’épreuve, en 2018 et 2019, espère tout simplement prendre son pied à régater.
Le Groupe Royer :
1945 : Louis Royer crée une société de négoce en chaussures
1975 : Jacques et Alain, fils du fondateur, intègrent la société
1989 : Ouverture d’un comptoir en Asie
Cette ouverture sur le monde, transforme cette société en mouvement en un Groupe, qui en 2018 est le n°1 français dans l’import – export de chaussures de marques sur le territoire national et dotée d’un large portefeuille de marques en propres, en licences et en marques de distributeurs dans différents univers :
* Sport : New Balance, Umbro, Sperry
* Mode junior : Hush Puppies, Kickers
* Mode : Charles Jourdan et Von Dutch
* Diffusion : Lulu Castagnette, Hello Kitty et Rica Lewis
Le Groupe Royer en chiffres :
* 650 collaborateurs en France & 800 dans le monde
* 35 marques de chaussures
* 23 millions de paires de chaussures commercialisées en 2017
* Exportation vers 70 pays dans le Monde
Le Secours populaire :
Né en 1945, le Secours populaire français est une association à but non lucratif, rassemblant des personnes de toutes opinions, conditions et origines qui souhaitent faire vivre la solidarité. Le Secours populaire soutient, dans l’esprit de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, sur les plans matériel, sanitaire, médical et juridique, les personnes et leurs familles victimes de l’arbitraire, de l’injustice sociale, des calamités naturelles, de la misère, de la faim, du sous-développement, des conflits armés.
Le Secours populaire s’appuie sur :
- 97 fédérations départementales
- 656 comités locaux
- 1 256 permanences d’accueil, de solidarité et relais-santé
- Une présence locale grâce à un réseau de 80000 collecteurs-animateurs bénévoles
- 1 134 809 membres
- 7 736 «Médecins du SPF»
- 3 265 030 personnes en difficulté accueillies et aidées en France et dans le monde en 2018