RCT : L’Edito Dominical…
Quel plaisir !
Enfin les voir sur le terrain, nous attendions ce sacré moment depuis bientôt six mois qui nous ont paru six ans, dans mes souvenirs d’ancêtre je ne me rappelle pas que cela soit déjà arrivé.
Ce match était un vrai cadeau pour nous, pauvres supporters orphelins de leurs minots et nous pouvons remercier le RCT qui malgré la quasi impossibilité d’assister à la rencontre, nous a permis de voir ce lancement de saison, cet entrainement intensif, cette revue d’effectif qui nous a refilé de vraies émotions.
Des petits nouveaux, un géant, des revenants tant espérés, des arpettes surdouées, ils étaient presque tous là, coquin di sour un régal, eux se préparent, nous on revit.
Tant de la secousse j’en oubliais cette partie, parlons en un peu.
D’abord, ces grenoblois qui n’étaient pas venus pour contempler les palmiers, ils ont une belle équipe, souhaitons leurs une grosse saison, je crois qu’ils en ont les moyens.
Et nos favoris, de la jolie gambille, une mêlée impériale, des maladresses bien normales, une indiscipline prévisible, c’était Toulon quoi, mais de belles initiatives, une volonté de jouer, une réelle envie atténuée par les méfaits de si grandes vacances non désirées, et puis j’étais si content de les voir que je ne me souviens bien que des pénalités distribuées généreusement par monsieur Raynal, vé, il y avait si longtemps que l’on ne safranait plus les arbitres, encore un bon signe.
Enfin nous leur avons passé six essais aux visiteurs, un rien, pas de la gnognotte, pour une rentrée ce n’est pas si mal, encore du plaisir.
Alors les spécialistes, les techniciens de coin de rue qui font les difficiles la bouche en cul de poule et critiquant déjà, ce ne sont pas des toulonnais.
Tu l’as palpé ce qui arrive, tu l’as compris ce qui se passe, le délire, la folie, la passion, ils sortent la tronche de leur confinement, ils n’en pouvaient plus, ils faisaient les badaous.
Supporter mayolais, compagnon de Besagne, si tu dois porter un masque c’est que dalle, braille encore plus fort, chante à t’égosiller la gargamelle, pilou-piloute comme un sourdingue, réveille les cigales pour qu’elles accompagnent dans le vacarme provençal les chœurs de l’opéra des gradins, les rires, les larmes, les hourras, les bravos, la ola sans fin des hordes rouges et noires …
PS : un nuage qui je l’espère va se barrer rapidement, nos blessés, revenez vite.