RCT : L’édito du match ils avaient la fringale …
Et ils les ont dégustés comme un pouddinge qui barbotte dans une tasse de thé, il faut dire que nos sauvageons ont en ce moment un appétit de fauves affamés et ils ont prouvé pour la onzième fois leur invincibilité, ce n’est pas tous les jours que cela arrive et nous n’en parlerons jamais assez.
Un début de match dans l’observation qui permettait à nos hôtes d’un soir de se remplir le couffin d’illusions précoces, et puis la déferlante rouge et noire, celle qui déboule de nos collines rocailleuses jusqu’au golfe de Cuverville en enchantant tout sur son passage, des mauls qui rivalisent de puissance avec cette mêlée qui pour la renommée du fanion assoit un peu plus son emprise à chaque occasion, des lignes arrières qui font sans cesse de l’avant et pour conclure, une défense digne des fortifications de monsieur Vauban, voilà le RCT de cette nouvelle année, celui qui nous fait sursauter dans les gradins ou sur le fauteuil fatigué de la télé.
Tu comprends pourquoi nous la sentons si bien cette fin de championnat, comme un beau fruit qui murit sous le soleil de Besagne, qui embaume déjà les naseaux fumants d’une horde de supporters insatiables et les douces narines des supportrices si coquettes derrière leur bouquet de muguet.
Mais dans ce grand plaisir, la tristesse de voir la formidable saison de notre talonneur au cœur si gros entravée par cette blessure sournoise qui l’éloigne de Mayol et du XV de France, c’est désolant pour le RCT et encore plus pour lui, allez reviens-nous vite Anthony.
Une fois de plus notre équipe nous a gâté, minots vous faites le boulot, les choses les plus dures, et nous du haut de notre fierté la tâche est bien plus simple, il nous suffit de vous adresser mille bravos …