L’Edito du Week-End des Z’acrau du RCT
TRIBUNE LIBRE – EDITO
Salutu à tutti amichi di Corsica…
Notre RCT arrive dans votre beau pays mais sûrement pas pour des vacances agréables et touristiques, il vient chercher la première victoire de la saison et ce match bien qu’amical revêt une véritable importance après la dernière confrontation qui nous a valu quelques gratouillements dans les amygdales gargaméliques.
Alors en étant persuadé que vous serez nombreux à venir encourager nos minots dans votre stade mythique, je vous envoie en toute simplicité ces deux mots pour évoquer cette manière que nous avons ici, autour de notre vieille Rade, de vivre à l’unisson avec un club, une histoire devenue une légende, avec un couffin de folie et une toupine de plaisir, mais je crois que vous connaissez bien tout cela, vous pour le ballon rond, nous pour la balle ovale.
Il faut dire que dans les faubourgs de Besagne il se murmure déjà que cette fois et presque certainement, le bouclier va revenir se reposer sur l’étagère qui fait des badaous désespérés à côté des vestiaires de Mayol, pour l’Europe nous verrons la prochaine fois, cette année nous ne sommes pas dans le coup.
Et puis, il y a cette coupe du monde qui nous estransine les cervelles, joueront, joueront pas, on nous a réquisitionné toute une escouade d’artilleurs un peu partout, il faut dire que dans la basse Provence on aime le chant du coq mais on adore celui des cigales et entre un godet de rosé et une bassine d’anisette, nous ne changerons jamais. Voilà, dans le fond nous ne sommes pas mécontents de rencontrer cette valeureuse équipe de nordiques chez la fière Bastia, comme vous, nous ne craignons plus le coup de bambou, chez nous le cagnard fait partie des meubles, il est de la famille.
Allez, bientôt nous reprenons le magaou pour requinquer la pelouse, le maillot pimpante de toutes ses couleurs, c’est vrai que le nôtre et le vôtre, ils sont si beaux.
Avvedeci amichi é à prestu …
PS : chez nous, plus que quelques morfalous, un carton de cacous, une sélection de belles dames, quatre embélugués, mais alors qui va être le millième Z’ACRAU ?
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