Arctic Race of Norway 2019
Favoriser la réduction des émissions de gaz à effet de serre
L’Arctic Race of Norway souhaite favoriser la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le changement climatique représente le plus grand défi auquel le monde est confronté. C’est dans l’Arctique que les effets du changement climatique sont les plus visibles. C’est pourquoi la course cycliste professionnelle la plus septentrionale au monde réduit ses émissions.
Étant donné la distance entre le nord de la Norvège et les régions où résident généralement les équipes cyclistes, l’Arctic Race of Norway met des voitures à disposition des équipes qui participent à la course, en collaboration avec son partenaire officiel, Hyundai. Cette initiative a ouvert la voie à une opportunité qui devient désormais réalité.
« Hyundai, qui met à disposition toutes les voitures nécessaires à l’Arctic Race of Norway, croit fermement au développement des voitures électriques et a souhaité utiliser des voitures de ce type dans le cadre de la course. Cette idée notre semble très bonne. Cela réduira les émissions et nous pourrons compter sur la grande production d’électricité propre du nord de la Norvège », a déclaré Knut-Eirik Dybdal, directeur de l’Arctic Race of Norway.
Surmonter les problèmes d’infrastructures
Lorsque l’idée d’utiliser des voitures électriques a été mise sur la table, plusieurs défis se sont posés. Ce n’est un secret pour personne, dans le nord de la Norvège, les infrastructures nécessaires aux voitures électriques (ex. : stations de recharge) sont bien moins développées que dans le reste du pays. Et l’Arctic Race of Norway souhaite contribuer à la mise en place d’une solution à ce problème.
« Nous y avons vu un défi et nous avons contacté les sociétés hydroélectriques de la région, pour déterminer si elles pouvaient nous aider à trouver une solution. Nous avons reçu un nombre impressionnant de réponses et une solution a été mise en place : cette année, plusieurs voitures pourront être alimentées par de l’énergie propre du nord de la Norvège tout au long de la course », a déclaré Knut-Eirik Dybdal.
Une solution trouvée par les compagnies hydroélectriques
Les compagnies électriques Nordkraft, Lofotkraft, Hålogaland Kraft, Vesterålskraft et Trollfjord ont uni leurs forces pour financer une station de recharge portable qui sera utilisée tout au long de l’Arctic Race of Norway. Halvard Pettersen, PDG de Vesterålskraft se réjouit de cette coopération :
« Nous sommes très en retard sur l’électrification du parc automobile du nord de la Norvège, principalement à cause du manque d’infrastructures de charge. A travers l’initiative de l’Arctic Race of Norway, nous avons mis au point une solution de charge mobile pour la course de cette année et nous comptons élaborer des solutions permanentes. »
Positif pour le nord de la Norvège
Au travers de son projet, l’Arctic Race of Norway contribue directement au développement positif du nord de la Norvège. Les stations de recharge mobile qui seront utilisées lors de la course cycliste pourront être réutilisées tout au long de l’année lors d’autres évènements sportifs et culturels régionaux.
« Nous utiliserons une solution mobile en 2019. Mais nous souhaitons créer plusieurs stations de recharge permanentes dans la région au cours des années à venir. De cette façon, nous donnerons plus facilement l’occasion aux particuliers et aux entreprises d’adopter de nouvelles technologies », a déclaré Knut-Eirik Dybdal.
Un parc automobile zéro émission pour ambition
Hyundai se félicite également que l’Arctic Race of Norway devienne la première course cycliste du monde à utiliser uniquement des voitures électriques.
« Nous avons pour ambition de proposer un parc automobile zéro émission en Norvège. L’Arctic Race of Norway nous donne une occasion en or d’aider à développer les infrastructures nécessaires pour y parvenir dans le nord de la Norvège », a déclaré Christian Stenbo, directeur marketing de Hyundai Motor Norway.
L’Arctic Race of Norway a pour ambition que les 120 voitures utilisées sur la course cycliste soient toutes électriques d’ici à trois ans.