VOILE : Une nouvelle fois dans le Top 10 et désormais 2e au général !
Arrivé ce mercredi peu après 18h30 en baie de Morlaix, Pierre Leboucher a bouclé la deuxième étape de la 50e Solitaire Urgo Le Figaro (535 milles entre Kinsale et Roscoff) à la 9e place.
Le skipper de Guyot environnement, qui s’est ainsi offert une nouvelle manche dans le Top 10 après sa troisième place lors du premier acte, a terminé à deux heures et vingt-cinq minutes du premier, Adrien Hardy. S’il concède un peu de temps au leader et à certains de ses plus proches concurrents, le Nantais remonte cependant de la troisième à la deuxième place au classement provisoire à la mi-course. « C’est bien de finir une nouvelle fois dans les dix premiers. C’est presque encore sorti un peu de nulle part cette histoire car il faut bien l’avouer, je n’ai pas super bien débuté ma course. En mer d’Irlande, je suis tombé dans un molle après le passage d’un grain pluvieux. Tous ceux autour de moi se sont barrés, à commencer par Yoann Richomme. Après ça, on a eu une transition à gérer car le vent est passé du nord au nord-est et je n’ai pas super bien négocié le truc. J’aurais dû tirer plus la barre mais je me suis fait avoir car les gars qui étaient à côté de moi m’ont collé trois milles, d’autant qu’à ce moment j’ai été confronté à un black-out électronique. Heureusement, c’est arrivé au reaching et pas au portant, sinon je ne sais pas comment j’aurais fait. J’ai tout débranché puis rebanché et j’ai fini par trouver la panne », a commenté Pierre qui a enroulé la marque de Needles Fairway en 26e position et qui a, ensuite, effectué une remontée fulgurante au sein de la flotte. « Sur le long bord pour rejoindre la Grande Basse de Portsall, j’ai vraiment attaqué. J’avais Yann Eliès juste devant moi et je ne pouvais pas vraiment espérer mieux comme lièvre. Il se trouve que je l’ai déposé. J’ai vraiment été très rapide. Le seul truc, c’est que j’étais en salopette et en simple lycra lorsque le vent est monté et que je n’ai pas pu aller me couvrir car c’est devenu impossible de lâcher la barre. J’ai donc fini complètement trempé », a ajouté le skipper de Guyot environnement qui grappille, on l’a dit, une place au général. « C’est évidemment super de rester sur le podium après deux étapes mais ce n’est qu’à la fin que l’on pourra réellement faire les comptes. Pas question de s’emballer à ce stade de la course. Il faut réussir à bien récupérer et là, j’avoue que je ne suis pas mécontent d’avoir une nuit de plus que prévu à terre lors de cette escale car la manche qui vient de s’achever a provoqué davantage de fatigue physique que la première », a terminé Pierre Leboucher. La suite dimanche.