VOILE : Un partenariat de prestige
La Giraglia se caractérise par son esprit d’équipe et une compétition intense. Depuis sa fondation en 1953, elle voit son rayonnement international prendre chaque année de l’ampleur. La 67e édition se déroulera du 7 au 15 juin 2019.
Le Yacht Club Italiano (YCI) et la Société Nautique de Saint-Tropez, organisateurs de longue date de la Rolex Giraglia, répondent aux critères d’excellence et de précision chers à la marque. Le partenariat à long terme entre ces clubs hautement respectés et Rolex a permis le développement continu de l’événement et renforce l’engagement de la manufacture dans le monde de la voile qui remonte aux années 1950. « La Rolex Giraglia est une expérience commune », déclare le président du YCI Nicolò Reggio. « L’idée, c’est d’être ensemble et de vouloir participer et partager une atmosphère unique. Participer à l’événement, c’est faire partie de l’histoire de la voile. »Rolex apporte un soutien constant au monde prestigieux de la voile depuis plus de 60 ans, et selon Nicolò Reggio : « Cette association joue un rôle essentiel dans le succès de notre discipline, et notre club est particulièrement fier de l’entretenir. Année après année, nous travaillons en étroite collaboration avec nos clubs partenaires et avec Rolex pour développer la Giraglia. Toutes les parties impliquées partagent les mêmes valeurs essentielles : camaraderie, compétition acharnée, dévouement, engagement, un esprit corinthien et une approche professionnelle. »
MONACO REVISITÉE
Cette année, pour la deuxième fois seulement, le Yacht Club de Monaco (YCM) accueillera l’épreuve finale et la plus célèbre de l’événement, la course au large de 241 milles nautiques. Au fil des ans, la Rolex Giraglia s’est tenue au large de plusieurs ports italiens et français, mais elle a attendu 2014 pour se rendre dans la Principauté monégasque. Dans l’esprit d’amitié qui existe entre les organisations parentes, il a été décidé de revenir au même endroit cette année.
Le YCM est un autre club avec lequel Rolex entretient un partenariat naturel, et ce, depuis 2013. Dirigé par son président, son Altesse Sérénissime le Prince Albert II et le Secrétaire général Bernard d’Alessandri, le YCM joue un rôle majeur dans le pourtour méditerranéen et au-delà. Les membres du Club sont très attachés à la devise « Un esprit, une équipe, un club » et oeuvrent sans relâche à promouvoir l’héritage et la tradition nautiques tout en veillant à préserver l’environnement maritime. L’association étroite entre Rolex et la Principauté dépasse l’univers de la voile, s’étendant à d’autres événements sportifs internationaux tels que le Monaco Formula 1® Grand Prix et le Rolex Monte-Carlo Masters.
UN FORMAT APPRÉCIÉ
La Rolex Giraglia qui dure une semaine commence le vendredi 7 juin avec une régate brève au départ de Sanremo. Ensuite, trois jours de course côtière ont lieu à Saint-Tropez du dimanche 9 au mardi 11 juin suivis de la course au large de Monaco qui débute le mercredi 12 juin. La remise finale des prix est prévue le samedi 15 juin. De création et d’esprit franco-italiens, la Rolex Giraglia jouit d’une réputation internationale. Il s’agit d’un rendez-vous incontournable dans le calendrier nautique méditerranéen. Une flotte de taille (qui devrait dépasser les 250) sera au départ cette année, et la liste d’entrée présente une gamme variée de yachts, dont Marie (54,9 mètres), le plus grand yacht n’ayant jamais participé à cet événement.
Le symbole de la Rolex Giraglia est le rocher du même nom situé à un mille nautique à peine de la côte nord de la Corse. Promontoire mythique inhabité, il sert de repère pour les bateaux. Plus courte que d’autres grandes courses au large du programme de Rolex, comme la Rolex Sydney Hobart et ses 628 milles nautiques ainsi que la Rolex Fastnet Race et ses 605 milles nautiques, la Rolex Giraglia n’en est pas moins exigeante. Sa courte distance en accroît l’intensité, augmente la pression sur les équipages pour qu’ils réalisent leurs meilleures performances dans des conditions souvent hostiles. Les confrontations au sein de la flotte se décident régulièrement dans les derniers milles de la course. Témoignage Rolex, Robert Scheidt a été cinq fois médaillé olympique et nommé Rolex World Sailor of the Year à deux reprises. Connu comme navigateur solitaire, il a participé à plusieurs courses au large et connu plusieurs finales serrées. En 2009, lui et son équipage à bord du Luna Rossa ont raté la victoire en temps réel alors qu’ils approchaient de l’arrivée. Robert Scheidt se remémore cette expérience avec encore beaucoup d’enthousiasme : « C’est une course fantastique dans un décor exceptionnel. Le rocher de Giraglia, en particulier, est très spécial. Notre course était palpitante, avec trois ou quatre des premiers bateaux si proches l’un de l’autre à l’arrivée. »
Mettant de côté toute pointe de déception quant au résultat, Robert Scheidt reconnaît la réussite de terminer une course au large. « Une régate longue comme celle-ci est un défi. La réussite dépend de toute l’équipe. Il y a tellement de travail qui se cache derrière ces courses. Amener les bateaux sur la ligne de départ, préparer les voiles, le mât et l’équipage. Gérer le bateau entre le jour et la nuit, veiller à ce que tous puissent se reposer et soient en forme pour bien faire leur travail. C’est un grand projet, et si vous réalisez votre potentiel, c’est une immense satisfaction. » Parmi les leaders qui participeront à la course au large de cette année, citons Rambler de George David, qui a décroché la victoire monocoque en temps réel à la Rolex Fastnet 2017 et est quadruple champion en temps réel de la Rolex Middle Sea Race. Nouvel arrivé, il gardera un oeil sur le record de la course, un temps époustouflant de 14 heures 56 minutes et 16 secondes signé par le Maxi slovène Esimit Europa 2 en 2012. Vu les conditions, Rambler est largement capable de dépasser ce record.